Le Coordinateur du Mouvement "Touche Pas à Ma Nationalité" a au cours d’un meeting qualifié les événements de 89 et celle de 91 d’un acte de génocide perpétré contre la communauté noire et visant à les effacer de la Mauritanie. « Au lieu de parler du passif humanitaire il faut plutôt parler de génocide » dira-il.
Monsieur Abdoul biran Wane, qui dressait le bilan des années de braises a affirmé que «ceux qui sont devenus des Généraux ou capitaines seront poursuivis et jugés ».
Evoquant la loi d’amnistie de 1993, le «Nelson Mandela » de touche pas "Touche Pas à Ma Nationalité" a souligné que « un Pardon ne se décrète pas et que les députés qui ont voté cette loi devront rendre compte un jour au peuple mauritanien»
Mr. Abdoul Birane a présenté quatre points pour solutionner la question du passif humanitaire à savoir la création d’une commission indépendante en vue de savoir ce qui s’est passé, l’abrogation de la loi 93, qui amnistie les auteurs des crimes, le Jugement de Taya par un tribunal internationale, la réhabilitation de l’honneur des victimes, qui ont été accusé d’avoir fomenté un coup d’Etat contre leur pays, puis la prise en charge des ayants droits.
Soulignons que ce meeting, organisé ce samedi au 6ème Arrondissement (en face de la Mosquée Quatar) est une collaboration avec le collectif des veuves, le collectif des enfants des victimes et le regroupement des victimes des événements de 89. Et que cette nouvelle coordination envisage d’organiser dimanche 25 Mars 2012, une marche de protestation pour exiger le jugement «des criminels et des tortionnaires coupables de crimes contre les négros-mauritaniens ».
 |