Aziz et la politique de l’Autriche |
Même si l'on peut substituer la matraque à la conversation, les mots conserveront leur pouvoir. Les mots sont le support de la compréhension et pour ceux qui les liront l'énonciation de la vérité. Et la vérité c'est que quelque chose va très mal dans ce pays, n'est ce pas ? Cruauté et injustice. Intolérance et oppression. Et la où, auparavant, vous aviez la liberté de faire des objections, de parler comme bon vous semblait, vous avez maintenant des censeurs, des systèmes de surveillance et des prisons vous contraignants à la conformité et sollicitant votre docilité. Comment est-ce arrivé ? Qui est à blâmer ? Dans votre panique dite à la peur, l’AQMI, la recherche du profit personnel et à la pauvreté, vous vous êtes tournés vers Mohamed Ould Abdel Aziz, aujourd'hui président de la république. Il vous a promis de l’ordre, il vous a promis de la paix, la lutte contre la gabegie avec son nouveau slogan « président des pauvres ». Tout ce qu’il a demandé en échange, c’est votre consentement silencieux et docile sur son putsch. Je sais qu’aujourd’hui vous êtes mal de ce fait, mais sachez qu’il n’est jamais trop tard pour se racheter. Dévoilons tout d’abord ensembles les réalisations d’AZIZ en Mauritanie, un an après sa rencontre avec le peuple: une aggravation de la situation du pays par la génération d’une nouvelle crise institutionnelle, l'affaiblissement de l'unité nationale, le rétrécissement des libertés publiques, le monopole des médias publics, la détérioration des conditions de vie des populations, l’effondrement du système éducatif et de santé, la propagation du chômage des jeunes, le pillage des ressources nationales, l’implication de nos forces armées et de sécurité dans une guerre par procuration, l’hostilité des voisins, l’instrumentalisation de l'appareil judiciaire dans le règlement de comptes politiques et la montée des prix des produits de consommation. Le tableau ci-après montre l’évolution des prix (en UM) de quelques produits de consommation courante entre 2010 et 2011. (Je vous laisse vérifier pour 2012) :
Dès lors et après consultation de l’Article 2 de la constitution qui dit : « Le peuple est la source de tout pouvoir. La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants élus et par la voie de référendum. Aucune fraction du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice. Aucun abandon partiel ou total de souveraineté ne peut être décidé sans le consentement du peuple. » Je me suis permis de vous propose un processus de Transition démocratique qui doit normalement suivre les 3 étapes suivantes pour que son succès soit garanti au profit de l’intérêt général : 1. Le renforcement des capacités : Armer le peuple de connaissances et de technique de lutte. C’est ce que FOR Mauritania, COD et tous ceux qui aspirent à la démocratie font actuellement : Informer le peuple de la situation, de la nécessité d’une autre mode de gouvernance que celle imposée par le régime actuellement. Interpeller l’opinion tant nationale qu’internationale sur les mensonges propagés par le régime pour mieux camoufler sa dictature. 2. La prise du pouvoir : Prendre le pouvoir (Mettre en place la période transitoire) et le donner au peuple (Organiser une élection anticipée de manière démocratique, transparente et libre). La prise du pouvoir permettra aux combattants de la liberté d’assainir « l’environnement socio-économique » ainsi que le climat politique qui pèse sur la société mauritanienne. C’est la mise en place de la période transitoire afin de pouvoir organiser une « élection libre et transparente » grâce à une Commission Electorale Nationale Indépendante, et des conditions saines des pratiques politiques … 3. La consolidation démocratique : Le Peuple peut se servir du pouvoir pour assurer son bien-être, à travers une gouvernance démocratique conduite par des élus issus d’une élection libre et transparente ; Une gouvernance balisée par les principes fondamentaux de la République comme la liberté, l’État de droit, la constitution préalablement fixés par la période Transitoire etc. Pour conclure, Mohamed Ould Abdel Aziz a échoué sur tous les plans, sauf sur celui du pillage des biens publics. Pour cette raison, sa présence à la tête de l'Etat constitue désormais un danger pour l'unité du pays, sa sécurité, le fonctionnement de ses institutions, et son existence même. En fin, nous constatons que l’action de FOR Mauritania est celle qu’il faut suivre. Dans ce sens, il est de notre devoir de sensibiliser l’ensemble de la population mauritanienne pour qu’elle adhère au noble combat de la libération nationale. La participation de masse est indispensable à la réussite de notre combat. Informons l’opinion, dans toutes les régions, dans le monde, pour que la dictature actuelle cesse et qu’elle ne puisse plus engendrer d’autre dictature dans l’avenir. Cheikh Ould Ebnou |
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Mardi, 07 Août 2012 15:06 |