Côte d’Ivoire : « La situation est sous contrôle » |
Selon des sources concordantes citées par l’AFP, les combats ont commencé lundi dans la matinée et se sont poursuivis dans l’après-midi, amenant des habitants à fuir la zone. "Nous avons entendu des tirs intenses ce matin à la frontière, c’était si fort que ça nous a fait peur", a dit Alfred Tarleh, vivant dans la proche localité libérienne de Biayee, joint depuis Monrovia. "Les +rebelles+ ont franchi la frontière pour passer en Côte d’Ivoire", a-t-il affirmé. Des témoins cités par l’Agence Xinhua ont aperçu dans la mi-journée des renforts de militaires des FRCI et des Casques bleus de l’Opération des Nations-Unies en Côte d’Ivoire (Onuci) se dirigeant vers Pekambly. Selon le ministre de la Défense ivoirien Paul Koffi Koffi, “tout est rentré dans l’ordre", "la situation est sous contrôle", précisant que le relief et la végétation ont favorisé l’attaque sur le poste des Forces républicaines. “Nous avons ont été pris de revers”, dit-il. L’attaque a fait "un blessé" parmi les FRCI, qui a été hospitalisé, a poursuivi le ministre. "Cinq militaires, un policier et un civil" ont fui côté libérien après l’assaut et ont été récupérés par les autorités libériennes, puis remis à l’ambassade ivoirienne sur place, a-t-il précisé. L`attaque de ce poste militaire situé dans la zone frontalière ouest du pays intervient après plusieurs autres perpétrées notamment contre des bases militaires à Yopougon (ouest d`Abidjan), Abengourou (est, 250 Kms d`Abidjan) et Akouédo (est d`Abidjan) faisant au total 11 morts parmi les soldats. Face à ces attaques successives, l’armée en alerte s’est déployée à Abidjan et dans plusieurs villes du pays dans le but de débusquer les assaillants et d’assurer la sécurité des populations. Le ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko a annoncé l’interpellation de « plusieurs suspects », tout en accusant des pro-Gbagbo d’être responsables des attaques meurtrières. Plusieurs formations politiques, dont le Rassemblement des républicains (Rdr, parti du président Alassane Ouattara) et le Front populaire ivoirien (Fpi, parti de l’ex-président Laurent Gbagbo) ont condamné ces attaques ciblées et demandé que leurs auteurs soient retrouvés et sanctionnés. (AfriScoop & AFP & Xinhua). |
Mardi, 14 Août 2012 16:17 |