L’Union des forces de progrès (UFP) a démarré du  23 au 24 Aout 2012, au centre Africain des conférences, la session extraordinaire de son bureau National (BN).

A cet effet trois points était à l’ordre du jour  de ce parti dont la situation nationale et internationale en particulier l’impasse politique dans  notre pays et la crise malienne, la convocation du congrès du parti et le Budget 2012.

Prononçant une allocution,  à cette ouverture, le président de ce parti, Mohamed Maouloud a  fait une introduction sur la crise politique  du pays, qui selon ses propos  résulte du putsch 2008 sur la présidence de la république puis le 28 juin sur les accords de Dakar qui devraient faire sortir de la crise.

Il a ajouté que « la crise politique se poursuit avec le putsch sur les élections  le comportement du Président est identique à celui du chef du HCE. »

Ould Maouloud a affirmé que « l’opposition n’a jamais refusé le dialogue, d’ailleurs elle l’a toujours appelé de ces vœux. En 2011 quand Aziz a demandé le dialogue, la COD à solliciter  l’application de quatre  mesures inscrites soit dans les lois soit dans les accords pour juger du sérieux de ce dialogue. Alors le pouvoir a refusé de considérer ces mesures et  continue d’imposer  sa violence sur les citoyens. Et le refus du respect de la loi engendre le chaos. »

Evoquant la situation sous régionale, le président de l’UFP a  demandé à ce qu’on évite à tout prix la crise au Mali, par ce que de sa stabilité dépend  celle de la Mauritanie  et celle de toute la sous-région.

Soulignons que les membres du bureau national auront durant ces deux jours à débattre et adopter des résolutions et orientations dans le cadre des préparations du prochain congrès de ce parti.