La coordination du  mouvement  "TOUCHE PAS A MA NATIONALITE"  a tenue  mercredi 7 septembre 2011, une conférence de presse au Forum des organisations nationales des droits humains (FONADH) pour donner leur version des faits de ce qui c’est passé pendant leur marche du 10 Septembre vers la présidence.

A cet effet, Mr. Abdoul Birane Wane, membre de la coordination a expliqué que « après les six sit-in organisés dans les différents centre d’enrôlements, nous avons remarqué que les autorités sont resté muettes par rapport à nos revendications légitimes en tant que des citoyens ayant des droits dans leurs pays. Alors nous avions jugé de passer à une vitesse supérieure en organisant une marche pacifique. ».

Pour monsieur Mr wane,  l’objectif était d’arrivé à la présidence, pour remettre une lettre au président de la république. « Par ce que nous sommes convaincus d’un fait que dans ce pays  seul, le président a le pouvoir de décider. Le ministre de l’intérieur ainsi que le directeur de l’office d’enrôlement sont resté sourd à nos revendications. Et quelque part nous disions que le président de la république cautionne ce qui s’est passé mais il fallait lui faire cette remarque d’une façon très claire. » Ajoutera t-il.

Selon la coordination les forces policières se sont attaquées d’une façon barbare et excessive  à leurs militants, au moment où ces derniers atteignaient le virage, qui mène à la présidence, utilisant ainsi des grenades lacrymogènes. Et qu’ils les ont poursuivi jusqu’à dans des quartiers très éloignés de la zone de l’hôtel mercure.

Le mouvement  "TOUCHE PAS A MA NATIONALITE"  a condamné cette acte mené par une police qu’ils ont qualifié de « dressé pour réprimandé le noir »

Dressant le bilan, Abdoul Birane Wane  a parlé de 16 jeunes militants conduit au commissariat ainsi que Trois personnes blessées dont l’un deux à été transporté à l’hôpital pour une oxygénation.

Le mouvement "TOUCHE PAS A MA NATIONALITE"  Entend continuer ses marches de protestation chaque samedi jusqu’à remise de leur lettre au Président de la république.