(Essirage.net) Le Président de l’IRA, Biram Ould Dah Ould Abeid a annoncé au cours d’une conférence de presse organisé Dimanche 4 Décembre 2011, à l’hôtel  Khatr que le prochain lieu de recueillement sera « Sori Malé », localité situé dans la région du Brakna.

Mr biram, qui compte effectuer un longue voyage à l’étranger a tenu a expliquer devant la presse, quelques événements survenus ces derniers temps-ci dont « certains sont positifs et d’autres négatives » dira t’il.

Monsieur Biram a salué le rôle de la presse, qui  selon lui  a joué une mission important pas moindre que le combat que mène les militants des droits humains.

«Nous sommes allés à Inal et nous voulons que le monde sache, que notre voyage à Inal a beaucoup d’objectifs.  Nous considérons que c’est notre devoir dans ce bas monde et dans l’autre, un devoir vis-à-vis de nous même, vis-à-vis des victimes du racisme, vis-à-vis des veuves, des enfants des et victimes.  Ainsi que les tortionnaires, que nous voulons aider pour que ce qu’ils ont fait ne soit pas une tradition pour d’autres. Car si nous laissons tomber ce qui a été fait à Inal comme ailleurs partout en Mauritanie, les gens en feront une tradition, et ce serait dangereux pour le pays »» affirmera-t-il.

Le président de IRA a ajouté que «Inal c’est seulement un pas, mais nous irons partout en Mauritanie, ou du sang a été versé, et ou de l’injustice à été commise »

A propos de des organisations ; partis politiques et  personnalités qui ont participé au voyage de recueillement à INAL, Monsieur Biram se dit très satisfait et fièr « de voir qu’il y’avait la présence de toutes les composantes de la Mauritanie. Les arabes, les  haratines, les poulars, les soninkés et wolof en plus des veuves, les enfants de victimes  et  les rescapés d’Inal».

«Nous voulons pour cela dépasser cette étape vers une autre, où on ne dira plus jamais que les haratines et les maures blanc ont tué les negro mauritanien (kouwars). Mais pour atteindre cet étape il faut qu’on se dise la vérité. Il faut que nous forcions la main à l’autorité pour qu’elle révèle la vérité et juge les responsables ».

Parlant des véritables responsables de cette tragédie, le président de l’Ira dira que « c’est seulement cette méthode qui pourra prouver que beaucoup d’arabo-berbères et harratines sont innocents comme ainsi aussi on trouvera des negro-mauritaniens coupables aussi d’avoir participés dans les tueries de leurs frères noirs».» affirmera –t-il.

Par ailleurs, Monsieur Biram s’est  adressé à la commission mise en place par les autorités et dont le rôle est de dénoncer le blâmable, la qualifiant d’opportuniste, de clientéliste, d’un groupe de politiciens, qui cherchent à préserver des intérêts mondaines en commercialisant avec les droits des citoyens. Car « pour autoriser le bien dénoncer le répréhensible on n’a pas besoin d’attendre la constitution  d’une commission » clamera t-il.

D’autre part Monsieur Biram a suscité beaucoup d’interrogations sous formes de question qu’il adresse à la commission. Comme l’acte de ceux qui ont tué 156 personnes à Inal, dont les  veuves et les enfants des victimes innocents n’ont pas encore fini de pleurer et de réclamer justice et réparation. « Je voudrais également demander à Ould Habibourahmane, à Ould Dedew, à Ould Neyni, si ce qu’a fait Bouyah de sa servante, de la fille de sa servante et de la fille de la fille de servante, en couchant avec les trois successivement, si c’est un acte répréhensible ou pas».

Et pour finir Birame  conclura que  « Inal n’est que le début du combat contre toute forme d’injuste en Mauritanie. Les massacres qui ont été commise à Nouakchott, à Walata, a Jereida, à Egaylatt, et dans la zone de la vallée  en plus des viols, tous seront révélés et  dénoncé. C’est seulement après règlement définitives de tout ses actes odieuses, qu’on pourra bâtir la Mauritanie  de nouveau»

Pour cela il a ordonné  à ce que  différentes enquêtes soient mené avant la date du 28 novembre 2012, sur les tueries, les   exactions, les vols, les viols, la spoliation des terres de la vallée ainsi que tout acte d’injustices.

Compte rendu O. A. Mbaay