La COD demande « l’organisation d’une élection présidentielle anticipée et la dissolution de l’UPR ». Imprimer

La Coordination de l’Opposition Démocratique (COD) a présenté une « plateforme revendicative dans le but d’amorcer un dialogue  politique avec  le régime du président Mohamed Ould Abdel Aziz »..

La plateforme de la COD insiste sur l’importance de  la mise sur pied d’une nouvelle loi électorale concertée pour « corriger les lacunes antérieures » et « particulièrement ce qui concerne la Commission Electorale Nationale Indépendante, le recensement et la confection d’une nouvelle liste électorale ». « Après la promulgation de la nouvelle loi électorale, postulat premier pour toute nouvelle élection, un calendrier électoral devrait être arrêté et concernerait toutes les élections y compris de nouvelles élections présidentielles anticipées pour ancrer des institutions républicaines de façon définitive sur la base de la légalité qu’aucun acteur ne puisse contester » précise la plateforme de l’opposition. La COD demande aussi la dissolution de l’Union Pour la République (UPR) qu’elle qualifie de « parti de l’administration ». La COD a enfin demandé « le lancement d’une campagne nationale de sensibilisation contre les pratiques esclavagistes » insistant sur l’importance du « règlement définitif du passif humanitaire et du retour des réfugiés ».

Interrogé par « Mauritanie 24 » sur le contenu de cette plateforme, Mohamed Ould El Kory, responsable à la Commission Politique de l’UPR et directeur de la communication à l’ANAIR a déclaré que « depuis la déroute de tous ses candidats à l'élection présidentielle de juillet 2009, (le président de l’assemblée nationale Messaoud Ould Boulkheïr, l’opposant historique Ahmed Ould Daddah,  l’islamiste Jemil Mansour, l’ancien Chef d’Etat le colonel Ely Ould Mohamed Vall...), l’opposition a pris la fâcheuse habitude de donner de l'insulte, là où elle manque d'arguments. Messaoud Ould Boulkheïr, Ahmed Ould Daddah, Jemil Mansour,  Ely Ould Mohamed Vall et tous les autres ne semblent pas être remis de cet échec En bon mauvais perdants, ils s’en prennent au Président Mohamed Ould Abdel Aziz qui a unit les Mauritaniens et qui a remis l’histoire de notre pays en mouvement contre tous les immobilismes. Mais c'est parce qu'il réussit à faire du bon boulot pour le pays, parce qu'il n'a pas peur d'affronter les vrais problèmes auxquels la Mauritanie est confronté, que le Président de la République dérange ces opposants qui ont leur avenir politique derrière eux. Evidemment, ces opposants savent que l’UPR, bien qu’il soit aujourd’hui le premier parti de Mauritanie en terme d’élus au Parlement et au niveau des mairies des différentes régions du pays, n’est pas le parti de l’administration et qu’il n’a jamais bénéficié de la moindre subvention de l’Etat contrairement  à leurs partis à eux. Ces opposants savent bien que l’élection présidentielle de juillet 2009 était libre et transparente. L’opposition avait les 2/ 3 du gouvernement dont le ministre de l’Intérieur et les 2/3  de la Commission Electorale Nationale Indépendante dont son président. Mais le peuple mauritanien a plébiscité le Président Aziz au premier tour.  Le Président Aziz a installé un véritable Etat de droit démocratique, moderne, solidaire, porteur de progrès et d’équité. C’est bien ce dirigeant, imbu d’une légitimité populaire, qui a pris la décision historique et courageuse de résoudre des questions humanitaires nées de deux décennies d’injustice. Le retour organisé de plus de 21.000 déportés négro-mauritaniens et le règlement du passif humanitaire. Cela ne s’oublie pas. Par sa présence à la Grande Prière de Kaédi, le Président Mohamed Ould Abdel Aziz a convié l’ensemble des Mauritaniens à sceller la réconciliation nationale et à transcender, dans un élan de foi religieuse et de solidarité patriotique, les vicissitudes, les rancœurs, la tristesse, les ressentiments et les douleurs nés de deux décades d’injustice. Par son règlement définitif du passif humanitaire le Président Mohamed Ould Abdel Aziz  offre aujourd’hui l’occasion pour la Mauritanie de s’ériger en exemple, d’être fière de sa diversité et d’accroître son rayonnement sur le plan international. Concernant les populations pauvres des quartiers précaires, le Président Aziz a été toujours le porteur de leurs espérances. Des dizaines de milliers  de terrains ont été distribués à des laissés pour comptes  des quartiers populaires de Nouakchott et de Nouadhibou qui croupissaient dans des situations inhumaines nées des injustices et des souffrances de plusieurs décades. Ces deux dernières années, le Président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz a équipé plus d’hôpitaux, construit plus de forages, plus de routes, plus de centrales électriques, plus d’écoles et d’hôpitaux que les régimes de Mokhtar Ould Daddah, Ould Saleck, Ould Haïdalla, Maaouiya Ould Taya, Ely Ould Mohamed Vall et Sidi Ould Cheikh Abdallahi réunis. Le Président Aziz a engagé une vaste campagne contre la gabegie et ses auteurs en vue de respecter les deniers publics et l'optimisation des ressources naturelles du pays. Il a réduit de 60% pour la deuxième année consécutive, en 2011, le budget de la Présidence de la République. Le Président s’est lui-même déplacé dans le Triangle de la pauvreté dans l’Aftout où les villages haratines étaient délaissés par toute la communauté nationale. Il a eu à inaugurer plusieurs programmes sociaux de base. Plusieurs routes sont en train d’être réaliser, sur fonds propres de l’Etat mauritanien, dans cette zone de l'Aftout oriental . Sans lobbying des chefs de tribus ou des groupes de pression régionaux, ce projet du Président Mohamed Ould Abdel Aziz, d’un coût de 84 millions de dollars américains, désenclavera tous les villages haratines de Vrei Imijij, Tourey 1, Tourey 2, Barkéoel, Esswata, El Vet’h, Benar, Tadioukel, Male, El Jedida, Bofal, Boulehrath 1, Boulehrath 2, Koumben, R'dheydii, Bathet Tmedek, El Mebrouk.  Certes, il reste beaucoup à faire. Certes, les inégalités, les injustices, la pauvreté continuent à fragiliser notre société. Mais nous avons en nous-mêmes, dans cette Mauritanie nouvelle, tous les atouts du sursaut, à commencer par une jeunesse enthousiaste ardente au travail quand elle en trouve, prête à entreprendre et à créer. Notre premier devoir est de lui donner toutes ses chances en rendant plus performant le système éducatif de notre pays. Et dans cette optique, nous avons vu une grande première en Mauritanie : un Président de la République qui se rend à l’Université et discute à bâtons rompus avec des étudiants de leurs problèmes dans un grand amphithéâtre plein à craquer. Juste après, le Président Aziz pose la première pierre du campus universitaire de Nouakchott et règle définitivement le problème du transport des élèves et des étudiants par la création d’une société nationale des transports qui commence à solutionner le problème du transport urbain au niveau de la capitale. Dernièrement, le Président Aziz a instruit le gouvernement d’accentuer les efforts entrepris pour continuer dans le sens d’une baisse des prix des denrées de première nécessité afin de soulager les ménages mauritaniens.  Concernant le dialogue, le Président Mohamed Ould Abdel Aziz  a toujours annoncé son attachement à l'esprit d'ouverture et à la concertation avec toutes les forces politiques du pays». Et le responsable de la Commission Politique de l’UPR de conclure : « Le Président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz, est de par sa fonction au dessus de la  mêlée. A l’UPR, on reste attaché au dialogue mais il conviendra d’en définir les contours et le contenu. Et bien entendu les contours de ce dialogue se présentent sous la configuration d’un préalable incontournable sans lequel aucun échange, aucune concertation, mais surtout aucun dialogue n’est envisageable. Le postulat premier est que la majorité gouverne et l’opposition participe dans la délibération collective. Ensemble, nous devrions  participer à  la pacification de notre espace politique, mais force est de reconnaître que les dirigeants actuels de l’opposition : Ahmed Ould Daddah, Messaoud Ould Boulkheïr, Dah Ould Abdel Jelil, Ahmed Ould Sidi Baba, Mohamed Ould Maouloud, Ely Ould Mohamed Vall, Moustapha Ould Bedredine…  ont leur avenir politique derrière eux et doivent céder leur place pour un renouvellement de la classe politique » précise Mohamed Ould El Kory.

Mauritanie 24

Lundi, 04 Avril 2011 23:13