Les Echos de la Tribune :Arrêt sur image Imprimer

altPar Mohamed Fouad Barrada

Inhumain, trop inhumain, une femme presque la cinquantaine, mauritanienne,pratiquement seule sans ressources financières pour se soigner, est laissée, semble-t-il, voire délaissée par les services hospitaliers de notre hôpital national. Elle souffre depuis 7 ans.

 Elle a subi deux opérations suite à une maladie que j’arrive difficilement à concevoir. Il s’agit d’une infection très grave qui affecte chacune des deux parties charnues de la région de sonbassin. Ces deux régions ont subi, en conséquence, une grave ‘inflammation’. Il est question d’une douleur due à une agression caractérisée par la rougeur, la tuméfaction, la chaleur, etc. Ce qui nécessite des désinfections régulières de ses blessures, de ses inflammations. Faute de ‘sous’, elle n’a point de moyens pour assurer ses soins. C’était grâce au soutien d’une famille sénégalaise travaillant dans des secteurs informels ( plomberies, coiffures , vente de détail) et surtout par l’aide d’une dame de bienfaisance qu’elle parvient àsurvivre et d’avoir de l’aide pour acheter des médicaments et le paiement de son loyer .

« Je ne dors pratiquement plus, je ne marche plus, et je suis clouée au sol depuis belle lurette, je veux alléger ma souffrance, je veux tout simplement que je puisse marcher ». m’explique-t-elle les larmes aux  yeux.

« Suite à ma deuxième opération d’une journée, j’étais chassée de l’hôpital. C’était le 13 mars 2011, d’ailleurs depuis 7 ans, je souffre de cette maladie ». Si ce n’était pas avec l’aide de cette femme (‘en pointant la sénégalaise de la main’), je serais depuis longtemps pourrie dans cette pièce (voir photo) » (dixit).

Cette image si révoltante, je l’ai prise après avoir été contacté, par une sénégalaise qui m’avait avoué qu’elle peine à trouver de moyens pour venir en aide à cette pauvre femme. J’étais sidéré et choqué par cette situationalarmante de la situation sanitaire de notre pays. A vous d’interpréter les faits, de chercher une explication de ce cas social qui reste, à mon avis, un cas parmi tant d’autres.

De fait, je vous transmets volontairement pour plus d’information le contact decette ‘dame’ sénégalaise qui m’avait orienté vers la maison de cette patiente sans soutien. Il s’agit de :

Mme Fama Leye

Gsm : n° 22203686

source:http://barrada.unblog.fralt

                                                                                         De g. à dr : la sénégalaise et lapatiente

Mercredi, 28 Août 2013 15:57