Le lycée de Sélibaby a été désert dans la matinée de ce lundi 13 novembre 2017. Et pour cause, les élèves étaient répondre à l’appel du bureau des parents qui n’avait plus de solution que de marcher pour se faire entendre. En effet, l’appel de manifester est intervenu après que plusieurs réunions ont été tenues avec les responsables de l’éducation et l’administration sur la situation du lycée de Sélibaby. Le manque d’infrastructures, le manque des professeurs et le problème de gestion ont toujours été au centre des revendications des parents d’élèves qui ont appelé à marcher en ce début de semaine, malgré le refus de l’administration, nous indique- t-on.
Selon, le président du bureau des parents d’élèves que nous avons contacté, la décision de marcher est intervenue après avoir constaté des problèmes qui compliquent d’avantage la situation des enfants qui sont contraints de monter soit de huit heures à treize ou de treize à dix heures et après avoir saisi en vain qui de droit pour avoir d’explications sur l’utilisation du matériel désormais inexistant au niveau de cette école. Et d’ajouter c’est pour dénoncer certaines pratiques inacceptables dans un pays où on dit lutter contre les détournements que leur demande d’autorisation a été refusée par le Hakem avec qui ils étaient en réunion. Pour exprimer leur colère, ils n’avaient plus qu’à manifester. Ainsi ils étaient nombreux, les lycéens ont emprunter la grande route reliant le quartier collège et le centre ville et qui criaient: "nous réclamons des professeurs, nous exigeons la restitution des zincs donnés ou vendus, non au favoritisme dans notre établissement".
Cependant les bandes -rôles confectionnées par les parents n’ont pas été brandies en ce lundi 13 Novembre constate t on . À quelques mètres du grand marché où des boutiques sont fermées, les manifestants ont été stoppés par les éléments du commissaire Abdou Ould Taha Ould Abbas. Il a été procédé à l’arrestation de quelques uns parmi eux. Aux dernières nouvelles on apprend les parents d’élèves ont été convoqués par le Hakem. Si ailleurs la décision de la justice le concernant Mohamed Mkhaitir dérange, à Sélibaby c’est le calvaire des élèves du lycée de Sélibaby qui irrite
Ba Amadou Bocar/Gaynaako