À l'occosion de chaque mois de ramadan, l'association Mains de la Fraternité (AMF), organise des activités de fraternisations entre les différentes composantes de la société.
Et ce, à travers des Iftars (ruptures de jeûne) dans la capitale Nouakchott et à l'intérieur du pays.
Cette année, la commune de Toujounine était à l'honneur dans le cadre des activités de la première journée de la rupture du jeûne,organisée par l'AMF,ce dimanche 09 ramadan 1443.
La manifestation a été un moment d'échange et de partage : une communion intercommunautaire entre les ressortissants des communautés soninké, pulaar,wolof et les habitants de Toujounine majoritairement maures et haratines.
C'était une Mauritanie en miniature rassemblée autour des valeurs de fraternité et de solidarité en cette période bénie du mois sacré.
Dans son intervention, devant le maire de la commune, le secrétaire général de l'AMF, Abdallahi Banda Sarr, a remercié les habitants de Toujounine et en particulier son maire qui n'a managé aucun effort pour la réussite de la soirée a-t-il rappelé.
Le Secrétaire général a également indiqué que l'objectif de son association est de rapprocher les communautés, faire renaître la cohésion sociale, en tordant le coup aux préjugés afin de bâtir une société Mauritanienne plus apaisée, fraternelle et fière de sa diversité.
M. Sarr a exhorté l'assistance à mettre en pratique les valeurs exprimées dans son discours : notamment la fraternité, la tolérance, l'entraide ...
Il a rappelé que la paix est une oeuvre commune, ajoutant que si chacun y mettait un peu du sien, le vivre-ensemble sera renforcé ainsi que la cohésion nationale.
Cette rencontre va au-delà du partage symbolique et convivial d'un repas.
Elle vise à créer une relation humaine véritable entre les personnes rencontrées qui se sont sympathisées à travers des actes concrets : échange de contact téléphonique, de cadeaux en plus des visites à domicile.
Cette approche a pour but de consolider, de préserver et raffermir le flambeau de la fraternité né de la rencontre, afin qu'il reste à jamais allumé et toujours vivace, servant de passerelle et gardien de l'entente entre les différentes composantes nationales.