Nouakchott: Des retraités réclament une augmentation de leurs pensions ainsi que la fermeture de la MSP

lun, 01/12/2015 - 16:14

Essirage.net(Nouakchott)-Ce matin du lundi 12 janvier 2015, des retraités de différents corps de l’armée se sont présentés devant le palais présidentiel pour réclamer une augmentation de leurs pensions, l’octroi de terrains et aussi la fermeture de la Mauritanienne de Sécurité Privé(MSP).

D’après les manifestants interrogés par la reporter d’Essirage.net le niveau des pensions sont restés les mêmes malgré les deux dernières augmentations de salaires qu’ont connu les fonctionnaires ainsi que  « les pensions d’invalidité de maladies » insiste un retraité.

« Dans le monde tous les retraités sont bien payés sauf en Mauritanie : regardez  Moussa qui est un vieux militaire qui a servit son pays a même participé à la guerre du Sahara, il ne reçoit que 10 000 ouguiyas par mois comme pension » s’indigne la foule de retraités en désignant un vieux avec une canne et une reçu à la main. « Il y’a même des veuves d’anciens militaires décédés qui ne bénéficient que de 4 000 ouguiyas par mois » ajoute un autre.

Cependant les manifestants réclament aussi la fermeture de la Mauritanienne de Sécurité Privé(MSP): ils jugent que cette dernière ne fait pas son travail car elle ne recrute pas les retraités pour respecter le but de sa création, mais seulement des jeunes.

en guise de note : la MSP est une Société Anonyme, de droit mauritanien, constituée le 28 mai 2012, issue du regroupement de 17 anciennes sociétés, qui bénéficiaient  toutes d’un agrément conformément aux dispositions de la loi n° 2009-025 du 07 avril 2009 adoptée par l’Assemblée nationale mauritanienne pour réglementer les activités de surveillance, de gardiennage et de transport de fonds, une loi modifiant les dispositions de la loi n° 66-144 du 21 juillet 1966 concernant les gardiens assermentés de protection des personnes physiques. Cette loi réserve l’exclusivité de l’activité aux anciens et retraités de l’armée nationale et des forces de sécurité.  

 Au cours de leur sit-ing les anciens militaires ont  demandé au président de la république Mohamed Ould Abdel Aziz une augmentation des pensions ; des terrains et de se pencher sur leurs situations qu’ils qualifient  insupportable pour ceux qui ont servi leur pays.