Depuis belle lurettes des enseignants titulaires des diplômes superieurs chargés des cours dans les établissements secondaires attendent avec impatience décision de leur ministère de tutelle au sujet de leur avancement ou changement de statut. Mais devant l’entêtement des faits et la volonté de les ignorer, ils sortent de leur silence et s’interrogent sur le pourquoi d’une telle volonté.
Nombreux sont donc les enseignants titulaires de diplômes supérieurs qui sont chargés de cours au secondaire qui se retrouvent dans l’impossibilité de participer à des concours internes leur permettant d’entrer à l’ENS pour devenir prof ou inspecteur.
Est ce que logique qu’on leur refuse le concours d’inspecteurs au motif qu’ils ne possèdent pas de rapports d’inspections, qu’on leur ferme les portes de l’école normale supérieure et au même moment on recrute des contractuels détenteurs des même diplômes qu’on titularise et aux quels on donne des promotions ? Si oui est ce que la bonne manière de résoudre les problèmes de l‘éducation nationale ? Et si non comment justifier cette injustice surtout que dans les différents établissements où ils dispensent des cours, ils n’ont droit au moindre avantage. Ils ne peuvent ni être coordinateur de matières ni prétendre devenir laborantins alors qu’ils sont incontournables ?
Vu cette situation caractérisée par absence de volonté de faire cas de leur problème il y a lieu de s’interroger sur la signification de l’équité au secondaire, promesse du Ministre de l’Education Nationale lors de son discours à l’occasion de la rentrée des classes pour l’année 2014/2015 ?
Que peut signifier le terme 2015, l’année de l’enseignement si ce n’est qu’un slogan quand on sait que la pièce maitresse n’est pas dans les conditions qu’il faut ? Qu’est ce qui au monde peut justifier ce paradoxe ?
Estimés à vingt sur un total de soixante, les chargés de cours diplômés du superieur réclament un reclassement ou un changement de statut. Car ils estiment injuste de vouloir les maintenir dans la même situation. Enfin de quoi nos membres du Gouvernement, nos élus à l’Assemblée et encore nos les politiques de la majorité ou de l’opposition ont-ils peur pour ne jamais parler de cette injustice qui secret pou personne?
Coulibaby Cheikhna Dalla