Aprés le mic-mac du début le président Aziz répond à des questions et élude d’autres

ven, 03/27/2015 - 23:11

La conférence de presse organisée par le président Aziz a débuté depuis quelques instants à la présidence de la République. Elle est transmise en direct sur les 7 chaines  de télévision, publiques et privées.  Convoquée il y a à peine  48 heures, la conférence de presse devait en principe être l’occasion de faire...

..le bilan de la visite de 11 jours menée par le président Aziz dans trois wilayas : les Hodhs et une moughataa de l’Assaba et de faire d’importantes annonces . Mais aussitôt débutée à 22 h la conférence de presse a tourné au mic-mac. Après une série de questions de la journaliste  Mettane mint Lemrabott (Dava TV)  et l’observation faite par le journaliste animateur Sidi Ould Nemine (El Mouritaniya TV)  de s’en tenir à une seule question  entrainant  la  protestation du journaliste Ahmedou Ould  Wedia (Essirage et Al Mourabitoune TV) indiquant qu’il était prévu que chaque journaliste pose trois questions,  le président Aziz (qui ne supporte pas Ould Wedia apparemment),  a tapé poing sur table  pour exiger que ce dernier se taise ou se retire. Ould Wedia a dit qu’il ne se retire pas et le président Aziz a alors ordonné  l’arrêt de la transmission. Ce qui fut fait quelques instants avant que la diffusion ne reprenne sur les antennes. Avec Ould Wedia… Par la suite, Aziz a répondu à une question sur ses visites des Hodhs soulignant qu’il s’agissait de « prendre contact avec les populations en dehors de tout contexte électoral  et de s’enquérir de leur situation » ainsi qu’à une question   sur la grève de la SNIM  indiquant que ce sont «les grévistes et leurs familles qui en souffrent» . Concernant les conditions posées par l’opposition  pour le dialogue le président Aziz  a répondu : « ceux qui posent des préalables ne veulent pas dialoguer» . «Il n’y a pas ligne rouge»  a-t-il néanmoins dit en réponse  à une question relative à la demande  de révision  du statut du  BASEP  avancée par l’opposition. «Je ne suis pas contre le fait que chacun avance ce qu’il veut  je répondrai à temps opportun» a-t-il précisé.  Sur une question relative à d’éventuels  amendements à la constitution  le président Aziz a répondu : «Ce sont des idées que je n’ai jamais avancé,  certains sont libres de le faire.» Le président Aziz a occulté la  question du journaliste Mohamed Ould Maloukif (Tawary) qui lui a demandé : « Monsieur le Président,  allez-vous remettre le pouvoir à votre successeur en 2019 ? La conférence de presse se poursuit….

journal tahalil