C'est par un accident stupide, juste à la sortie de Nouakchott, un peu avant le poste de police en direction de Boutilimit, que le pneu de son véhicule a éclaté et l'a fait basculer.
C'est le fût, à l'arrière, contenant la réserve de carburant, qui mît fin à ses jours, nous le fauchant à jamais, privant la Mauritanie de l'un de ses meilleurs locuteurs de la langue arabe et à la communauté noire, son symbole.
Lui et plusieurs autres disciples de son papa, Feu, El Hadj Mahmoud Bâ, fondateur des écoles El Fallah, étaient les premiers étudiants mauritaniens, noirs, sortis des grandes universités égyptiennes. Ils furent parmi, sinon, les premiers licenciés en arabe disposant des grands diplômes de ces prestigieuses universités arabes.
- N'est ce pas là, la meilleure preuve que nous n'avons jamais refusé d'étudier cette langue bénie?
- N'est ce pas là, l'intérêt de trouver les raisons qui ont fait que subitement, tout d'un coup, les élèves noirs étaient les porteurs de bonnet d'ânes dans ses matières et dans toutes les écoles mauritaniennes ?
- n'est ce pas là, la raison de se poser la question, pourquoi ces premiers diplômés en arabe, noirs, n'ont jamais été responsabilisé; au mieux des cas, ils étaient les éternels seconds?
- n'est ce pas là, l'incompréhension, l'ahurissement, que l'arabe soit devenue le "croque mort" des élèves noirs, la barrière infranchissable pour ne pas dire "L'ELIMINATOR" des candidats noirs aux Baccalauréats et à tous les autres concours professionnels ?
Arc-en-ciel, Le PMC, lui, se souvient et n'oubliera jamais.
Seydi Bah!
- Que la grâce D'Allah fasse de toi, de notre papa El Hadj Mahmoud Bâ et de tous les autres disparus musulmans des voisins de notre Prophète Mohamed (PSL) au monde paradisiaque !
Reposez en paix.
Amine.