Le régime intolérant de Mohamed Abdel Aziz nous a habitués à des prises de décisions qui excluent de faite une partie de la population dans le jeu démocratique de la Mauritanie. De quoi les tenants du pouvoir de Nouakchott ont-ils peur ?
En effet, à l‘instar du parti le Rassemblement pour le Dialogue des Nationalités Mauritaniennes (DEKAALEM/RDNM) fondé par feu Docteur Mourtoudo Diop, du parti Rassemblement pour l’Action Globale (RAG), les Forces Progressistes du Changement (FPC) -les ex-FLAM- ont, à leur tour, vu la demande de reconnaissance de leur formation politique rejetée sans aucune justification.
Cette décision montre à l’opinion nationale et internationale que notre pays est soumis à un régime raciste et autoritaire qui refuse tout débat contradictoire. Ce rejet ne signifie ni plus ni moins qu’une tentative de la part du régime de pousser certains leaders d’opinion à la faute pour mieux les avoir, c'est-à-dire les conduire à des violences politiques.
Cette tentative ne passera pas car ces leaders sont avant tout des républicains qui n’agissent et ne défendent que leurs droits garantis par la constitution.
C’est dans le cadre de la défense de ce droit à l’existence que le Rassemblement pour le Dialogue des Nationalités Mauritaniennes (DEKAALEM /RDNM) :
1°) Condamne énergiquement le rejet de la demande de reconnaissance des FPC par le Ministère de l’Intérieur ;
2°) Lance un appel aux instances internationales pour faire pression sur ce régime pour la reconnaissance des formations politiques qui le souhaitent afin de préserver la paix dans le pays ;
3°) Lance un appel à toutes les formations politiques nationales reconnues, à la société civile, aux personnes éprises de paix et de justice, de soutenir les autres formations non reconnues (DEKAALEM/RDNM, RAG, FPC, etc.) pour obtenir leurs récépissés.
La non reconnaissance de ces partis aggravent les contradictions intra et intercommunautaires fragilisant d’avantage notre pays qui continue de souffrir de l’injustice à tous les niveaux savamment tissée au sommet de l’état;
4°) Demande la libération immédiate et sans condition du Président et vice Président de IRA Biram Dah Abeïd et Brahim O/Bilal et Djiby Sow Président de Kawtal dont le seul tort est de combattre l’esclavage érigé en système de valeurs dans ce pays et la défense de la dignité humaine ;
5°) Rappelle à ce régime violent que la démocratie rime avec les droits de l’homme. La démocratie réelle et le respect des droits de l’homme sont les meilleurs garants pour une intégration en douceur de nos populations et de leur épanouissement ;
6°) Demande au régime de respecter l’Ordonnance N°91024 du 25 Juillet 1991 relative aux partis politiques.
Le dernier mot appartient au peuple souverain. L’homme passe, le peuple reste. La lutte continue. Avec Allah nous vaincrons.
Nouakchott, le 21 Août 2015
Dekaalem/REDNM
La Cellule de Communication