Essirage.net(Nouakchott)-Le ministre des Affaires islamiques et l'enseignement originel M. Ahmed Ould Ehl Daoud a supervisé, jeudi à Nouakchott, en compagnie du ministre de la Justice, une réunion des Imams de la capitale sur l'uniformité des khotbas d'El Joumoua (prêches de la prière du vendredi) à partir de ce vendredi 12 décembre 2014.
d’après l’agence mauritanienne d’information, le ministre a indiqué, à cette occasion, qu'il a été décidé d'uniformiser les prêches des prières du vendredi à partir d’aujourd’hui dans toutes les grandes Mosquées de Nouakchott ainsi qu'à les utiliser dans la lutte contre les séquelles de l'esclavage, pour diffuser la culture de la liberté, l'abolition de l'esclavage et l'enracinement des valeurs de l'égalité ainsi pour éclairer tous les membres de la société sur les dangers de ce phénomène, qui représente l'un des plus importants obstacles au développement.
« Il a souligné également que la Mauritanie a franchi d'importants pas pour éliminer les sources de l'esclavage et pour lutter contre ce fléau sur tous les plans, précisant que les efforts du gouvernement se sont focalisés sur la lutte contre la pauvreté et la marginalisation et sur la réduction des disparités sociales en plus de l'élaboration d'un arsenal juridique solide avec la déclaration de 2015 année de l'enseignement » ajoute le site.
Il a souligné, par ailleurs, que les grandes mosquées de Nouakchott verront demain vendredi, Incha Allah, une khotba commune qui s'articule sur le phénomène de l'esclavage en Mauritanie, du point de vue religieux et sur la nécessité d'éradiquer ses séquelles, avec la perspective d'élargir cette mesure aux autres grandes Mosquées et lieux de prière dans les villes, villages et brousses la semaine prochaine.
La réunion s'est déroulée en présence du secrétaire général du ministère, M. Mohamed mahmoud Ould Sidebatt, et du directeur des Mosquées, M. Mohamed Ould Bechir, ainsi que de plusieurs responsables du département des Affaires sociales.
Il faut souligner que ce n’est pas la première fois que ce genre de décision est prise par les autorités du pays, c’était le cas au temps du président Maaouya Sidi Ould Mouhamed Taya qui a échoué à l’époque car plusieurs imams n’étaient d’accord avec cette décision.