Le ministre Ba Ousmane a quitté le gouvernement après avoir tout refusé pour eux.

lun, 06/20/2016 - 00:05

Ba Ousmane dit Bouyé a été nommé secrétaire général du ministère du commerce et du  tourisme sous Sidi ould cheikh Abdallahi  avant de devenir  secrétaire général  du Gouvernement.

C’est  après  avoir  fort applaudi et crié Aziz  qu’il fit son  entrée  au gouvernent 

Il  occupa le poste  de SG du Gouvernent dans le 1er gouvernement d’ould Laghadf   après l’organisation  à Sélibaby en 2008  d’une marche de soutien  au tombeur du Premier président démocratiquement élu. Entré  donc au gouvernement en 2008, il  fut  tour à tour secrétaire général du gouvernement ministre de l’enseignement fondamental puis  ministre de l’éducation nationale pour  d’être  remercié en Janvier 2016. Mais que retient-on du Fils d’infirmier de santé animal issu de la grande famille guerrière Mbalbalbe Gidalnabe et d’une mère Modinalla ?

  Ce philosophe de formation, peu  connu sur la scène politique Guidimakhanké n’a été accessible  que pour peu de temps. Peu  Il  décrochait   son téléphone pour répondre aux appels des parents de Sélibaby et /ou d’ould yengé. C’est par Mariem Diallo, son épouse  qu’  il fallait passait pour  pouvoir le parler. Selon ceux qui ont eu à faire avec lui  L’une des raisons d’ailleurs  parmi   tant d’autres   qui ont poussé ses proches, amis et connaissances  à rompre   avec lui. C’est ici  le cas de son  oncle maternel, le chef de village de  Cheilkha Dakhna, qu’il  refusa  de recevoir chez lui pendant qu’il était en visite  à Sélibaby. Le désormais ex ministre était entouré des petites gents certes mais il était aussi   aveuglé  par son rang de ministre.  En fat Ba Ousmane   n’avait  en fait  de considérations  pour  personnes que ceux qui l’applaudissent et mentaient pour lui. Il  aimait  dire qu’il était ministre non parce qu’il  est politique mais parce qu’il est d’une aristocratie   de père et de mère. Chose, connue de tous au Guidimakha mais qu’il n’avait pas à  chanter. Fait remarquer   Sow Abou bercine avec qui il  fut  son enfance à Ould yengé  où son père était  au  service de tous 

Pour les observateurs  de la scène politique le fils de Demba Samba Banel  se faisait passer pour quelqu’un d’ould yengé  où il se rendait  à chaque occasion  ou événement alors  qu’il est originaire de  Seneiga Samba Banel, village fondé par son grand père paternel.

Mal  informé et  intentionné  il  a eu  à  tout  faire pour nuire et empêcher d’émerger  quelques enseignants de sa région. S’il aimait faire des  gestes  aux  Niamakalla  et aux personnes prêtes  à chanter ses louanges, Ba Ousmane  est aussi ce  cadre revanchard ou  rancunier qui n’a jamais hésité  de faire mal à tous ceux qui  ont pensé autre que lui ou qui ont cherché à émerger. Tel   fut le cas de  l’enseignante Bilel Thiam, ancienne  coordinatrice du MASEF qu’il écarta au profit d’une proche.

L’autre exemple  qui  a  toujours mérité  interrogations est celui d’Oumar soumaré  dont les qualités, les compétences sont connues de tous qu’il  débarqua   du poste de chargé de missions au MEN  au motif que ce dernier lui était encombrant. Un autre cas ou exemple de preuve  de faiblesse dont a fait montre  et  qui  surprend plus d’un   est celui d’Amadou Bocar Ba, un autre  enseignant qui correspondant  du journal indépendant Éveil  Hebdo  au Guidimakha  ne pardonne rien. Pour lui ce fonctionnaire  ne mérite que fausses promesses.

 En effet après avoir tenu  fausses promesses à ce militant de Droits de l’Homme qui consacre tout son temps aux autres, le laudateur  tombé en disgrâce a préféré lui refuser toute promotion.

 A titre illustratif avant d’être remercié  du poste du ministre de l’éducation, il  avait eu  pour lecture le courrier de promotion d’Amadou Bocar Ba qui, enregistré sous le numéro 177 en date du 19 janvier 2016   est disparu. Aucune trace de ce dernier  n’existe au MEN après lui.  B O  fut donc  l’un des ministres qui a le plus duré   dans les gouvernements   qui se sont succédé (2008 à 2016) mais  il fut aussi  le ministre le  plus inaccessible et peu sensible aux problèmes de sa région

Le pauvre n’a pas compris  ce qu’on  dit ((Alla ina jogii cakkudi ko wonaa haako))