Le jeudi 25/6/2015 le gouvernement mauritanien adoptait au cours d’un conseil de ministres un nouveau décret applicable au corps de l’enseignement fondamental et secondaire. Mais un an après on ne sait rien des statuts sauf qu’ils ne sont pas appliqués S’agit il alors de manque de volonté comme le supposent des syndicalistes peu intéressés ou encore de promesses à ne pas tenir comme on n’en a l’habitude ?
Pour mémoire, sur rapport conjoint du Ministre de la Fonction publique, du travail et de la modernisation de l’administration et du Ministre d’état à l’éducation Nationale, à l’enseignement Supérieur et à la recherche scientifique a été engagée l’étude de ces statuts dont le résultat allait donner un projet de décret portant statut particulier applicable aux corps qui ne verront finalement pas jour au motif d’absence de volonté et manque de visées précises pour ce secteur qui, à cause du clientélisme, du népotisme et autres comportements a longtemps pataugé et patauge encore .c’est finalement le 25 juin de l’année qui a eu pour slogan année l’enseignement qu’un projet de décret y affèrent a été adopté.
ils étaient donc nombreux les diplômés du supérieur exerçant au fondamental et/ou au secondaire espérant leur cas régler à crier bravo Aziz et son gouvernement. Mais pour être encore déçus par les décideurs qui n’ont jusqu’à là pas tenu promesses s’impatientant pour l’application des tels statuts auxquels ils restent attachés même aux oubliettes, les concernés .se posent la question de savoir : c’est quand le décret d’application qui leur permettra d’être reversés dans la Catégorie A comme attendu ?
Nous partageons les quelques articles de ces statuts et pensons que leur lecture permettra de savoir pourquoi s’impatienter pour de décret l’application.(Lire )
Au chapitre 1 et à l’article 1 on dit que les fonctionnaires ayant une formation commune, dans un même domaine d’activité sont regroupés dans une filière .la filière peut comprendre des options de spécialisions. Désormais les échelons passent de 11 à 17 (Réf article 4).
A l’article 7, on dit aussi que les fonctionnaires appartenant aux mêmes corps régis par le présent décret ont vocation à occuper les emplois réservés aux corps ils appartiennent. Chose qui nourri espoir chez les enseignants surtout ceux qui ont longtemps moisi dans l’arbitraire né de manque de transparence et de volonté des responsables du secteur de l’éducation nationale.
Après lecture du projet, le moins qu’on puisse dire est que les adhérents aux onze (11) articles du chapitre 1 sont trouvables dans toutes les catégories d’enseignants du fondamental. Ce projet de décret applicable aux enseignants du fondamental correspond aux emplois spécialisés dans la conception, la planification, l’organisation, la formation, la gestion, et l’exécution des missions en matière d’enseignement fondamental.
Des nouvelles catégories et échelles sont définies à l’article 13 comme suit : Catégories AC pour les conseillers à l’I P N qui sont classés à l’échelle E8, la catégorie AA1, celle des inspecteurs de l’enseignement fondamental, classés à l’échelle E7, les inspecteurs adjoints qui seront de la catégorie AA à l’échelle E6, aux mêmes pieds que les formateurs des E N I. La Catégorie A1 etEE6 comme échelle pour les instituteurs titulaires des maitrises et ayant une ancienneté de 3 ans. Les conseillers pédagogiques dans les écoles, reconnus comme tels sont à la même catégorie et à l’échelle E5.
1. A l’article 15 du chapitre 2 plus des raisons d’inquiétudes, de crainte ou de déception pour les instituteurs sans diplômes universitaires. Car pour pouvoir participer au concours d’inspecteurs adjoints, il faut seulement l’ancienneté, des notes administratives. L’instituteur qui a une ancienneté de 7 ans est désormais instituteur principal de la catégorie A3 et à l’échelle EE4.
2. Au chapitre 3 du projet de décret applicable aux corps de l’enseignement fondamental en son article 21, on parle de reclassement automatique à la catégorie A1, échelle EE6 pour les instituteurs qui ont plus de trois ans d’ancienneté et la maîtrise.
. En fin avaient ils tort de crier sitôt Bravo Aziz et son gouvernement pour cette réparation d’injustices ?.
Amadou Bocar Ba /Gaynaako