Le pouvoir du général Aziz a usé de la force brutale pour déguerpir des populations issues des couches défavorisées qui occupaient un bidonville aux alentours de la fondation Bouamatou. Il faut soustraire
au plus vite la misère noire du regard des prochains hôtes arabes ! Comme à son habitude, il a fallu trouver des boucs émissaires tout désignés,que sont les membres de la Direction de l’IRA. Cette
arrestation est à mettre, en réalité, sous le coup de l’irritation résultant du geste de Washington d’une part, et du besoin de ‘’sécuriser’’ par précaution, sur la base de simples rumeurs, le
sommet arabe en perspective d’autre part.
Les Forces Progressistes du Changement exigent la mise en liberté immédiate des responsables de l’IRA.
Elles rappellent au Gouvernement son devoir de respect des libertés en général, mises à mal ces derniers mois. En effet la tendance répressive du pouvoir de Mohamed Ould Abdel Aziz n’épargne ni la
Presse, ni les organisations syndicales ni les formations politiques ; la liberté de réunion, d’association, de manifestation, garanties par la constitution, sont chaque jour, malmenées, restreintes. Si
elles sont accordées c’est à la carte, au bénéfice exclusif des partisans qui servent les intérêts du régime.
Les FPC invitent le régime à quitter sa posture répressive, intimidatrice et de déni pour une attitude plus ouverte, portée vers plus d’écoute et de dialogue . Elles expriment enfin toute leur solidarité aux victimes de l’arbitraire.
Departement de communication
Nouakchott 2 juillet 2016