IRA-Mauritanie a toujours prôné la non-violence. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'IRA-Mauritanie a été récemment primée avec le Prix James Lawson. Ce prix reconnaît cet engagement pacifiste de notre organisation. Bien au contraire, IRA-Mauritanie a toujours subi la violence inouïe, psychologique et physique, des autorités mauritaniennes.
D'ailleurs, selon des informations qui nous sont parvenues depuis la vague des arrestations arbitraires, nos cadres et militants auraient subi des tortures graves en violation flagrante de la récente loi mauritanienne sur la torture et en violation des conventions internationales sur la torture.
Les récents événements provoqués par le système d’exclusion qui détient tous les pouvoirs en Mauritanie, qui ont touché les populations vulnérables installées près de la fondation Bouamatou ne sont en réalité qu'un alibi utilisé par les mêmes autorités pour mener une chasse à l'homme contre IRA-Mauritanie.
Ces détenus sont depuis plusieurs jours entre les mains de la police, qui les interroge, sans que leurs avocats ou leurs familles ne sachent ou ils se trouvent; des allégations sur des scènes de torture qui leur auraient été infligées, se propagent; simultanément à cela, les autorités mauritaniennes utilisent la presse officielle et la pseudo-presse privée, pour une campagne de lynchage médiatique, traitant les prévenus de criminels, ennemis de la nations et de la religion musulmane, alliés des puissances satanique comme Israël et les Etats-Unis d’Amérique. C'est le gouverneur de la région de Nouakchott-ouest et le ministre porte parole du gouvernement, qui ont ouvert le bal de ce lynchage public, en condamnant publiquement et gravement les prévenus, avant que les juges ne se saisissent de l'affaire.
Nous lançons un appel pressant à toutes les forces vives du pays, aux partis politiques, aux organisations de la société civile et aux chancelleries du monde libre pour exiger la libération immédiate et sans condition de ces cadres et militants pris en otage sans aucune raison.
Le 5 Juillet 2016
la commission de communication