Le Commissaire aux Droits de l'homme et à l'Action humanitaire, M. Cheikh Tourad Ould Abdel Malick, a fait samedi à Banjul une déclaration dans le cadre du dialogue interactif sur l'adhésion aux instruments juridiques de l'Union Africaine (UA) relatifs aux instruments juridiques des droits de l'homme et leur intégration en droit interne.
Le Commissaire s'est d'abord réjouit de ce dialogue interactif qui intervient en présence des représentants de la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples (CADHP) , du Comité d'experts des droits et du bien-être de l'enfant, et de la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples.
Il a souligné à cette occasion que la Mauritanie a ratifié les principaux instruments juridiques africains relatifs aux droits de l'homme et s'est engagée dans un processus qui vise leur intégration dans l'ordre juridique interne.
Il a également rappelé que l'article 80 de la Constitution mauritanienne instaure la primauté des normes internationales ratifiées, une fois, publiées.
S'agissant des réserves émises sur les instruments ratifiés par le pays, le Commissaire a précisé qu'il s'agit de réserves spécifiées qui se rapportent à des dispositions contraires à la Constitution mauritanienne.
Il a enfin réitéré l'engagement du Gouvernement mauritanien à mettre en œuvre les instruments auxquels, il a pleinement souscrit.
Rappelons que la tenue de la 59e session de la CADHP coïncide avec la commémoration du 30e anniversaire de l'entrée en vigueur de la charte africaine des droits de l'homme et des peuples, le 21 octobre 1986.
Le Commissaire était accompagné au cours de cette mission par une délégation comprenant M. Dieng El Hacen El Houcein Dieng, conseiller au CDHAH, de Mme Mah Mint Youness, directrice de la promotion féminine et du genre au Ministère des Affaires sociales, de l'Enfance et de la Famille et de M. Isselmou Ould Salihi, coordinateur du Centre d'information et de sensibilisation au CDHAH.
AMI
