Partout, et au niveau de tous les compartiments de l’administration, la vieille génération quitte ses fonctions, touchées par la retraite. Certaines administrations sont même parfois obligées de retenir quelques uns de leurs retraités, pour palier l’absence de compétences capables d’assurer la relève. Aujourd’hui, le départ massif de cette vieille garde, moulée à l’école du mérite, du savoir et du savoir-faire, est en train d’installer un vide dramatique, car la jeunesse appelée à lui succéder souffre de malformations scolaires et universitaires, de rigueur, de probité, du sens du devoir bien accompli et de l’esprit de l’Etat, tels qu’ils leur ont été inculqué.