Un homme dit a El Moutenebi"Je t'ai vu de loin et j'ai cru que tu étais une femme." Et le poète de lui répondre :"Moi aussi je t'ai vu de loin et j'ai pensé que tu étais un homme." Il en va de même pour les couleurs enMauritanie. Tout le monde pense ce qu'il veut de tout le monde.
Depuis l’indépendance du pays en 1960, Nouakchott la capitale politique de laMauritanie était sous l’autorité d’un seul gouverneur appelé plus tard Wali. De deux à trois zones urbaines jusqu’aux années 80, la pression d’une urbanisation galopante a porté le nombre actuellement à neufs Moughataa.
En 1990, lorsque des soldats mauritaniens étaient pendus à Inal par le régime d’Ould Taya, Me Mokhtar Oud Daddah était encore en vie. Le père de la Nation fut renversé en 1978 par des militaires réfractaires et récalcitrants face à une guerre que le pays menait depuis trois ans contre le Polisario.
Depuis quelques jours, Biram Dah Ould Abeïd, président de l’IRA et une partie de ses militants sont en prison suite à leur arrestation consécutive à une marche organisée par le mouvement pour dénoncer ce qu’il appelle«l’esclavage foncier».
Kaaw Touré -Porte-parole des Forces Progressistes du Changement (ex-FLAM)Cette discrimination raciale commença d’abord feutrée, subtile, insidieuse, pour un projet qui allait devenir obsessionnel: construire une Mauritanie exclusivement arabe !
Ces derniers jours nos médias privés notamment audio-visuels se sont transformés pour la plupart en espaces dignes des radios Milles collines. Mettant autour du plateau des « profils dodus » pleins à vomir du fonds de leurs entrailles avec une rage sans limite toutes sortes d’hallucinations sur la Mauritanie de leurs fantasmes.
l'Absence de révisions des exégèses esclavagistes est une preuve de collusion sans appel avec le code obscur des maîtres d’esclave
Une nouvelle fois, le conclave a mis à nu les limites spirituelles, intellectuelles et critiques de nos érudits passionnément suspendus à leur héritage multiséculaire dans tout ce qu’il y a de plus injuste, d’affreux et erroné.
Lacote de popularité de François Hollande est au plus bas, selon un sondage YouGov France/Le Huffington Post/i-Télé, publié jeudi 6 novembre. Ce n’est nullement une surprise. Etre aujourd’hui à 12 % d'opinions favorables (– 3) en novembre, est ce qu’on pourrait appeler une chute libre qui entraînerait le président français, d’ici deux ans, dans les abîmes de l’histoire.