L’Académie suédoise a encore une fois déjoué toutes les pronostics en attribuant le prix Nobel de littérature, ce jeudi 9 octobre, au Français Patrick Modiano. L’écrivain de 69 ans est l’auteur d’une trentaine de romans, dontRue des boutiques obscures, prix Goncourt en 1978.
C’est une énorme surprise. L’auteur de la quête de l’identité, du questionnement du chaos du monde, de l’Occupation allemande et de la paternité, vient de remporter la plus prestigieuse distinction littéraire au monde. Selon le communiqué de l’Académie suédoise, Modiano a été récompensé pour son « art de la mémoire avec lequel il a évoqué les destinées humaines les plus insaisissables et dévoilé le monde de l'Occupation ».
Depuis aujourd’hui, c’est alors officiel : l’œuvre de Patrick Modiano « fait preuve d’un puissant idéal », selon la formule consacrée dans le testament d’Alfred Nobel. Lui-même pourrait répondre avec une citation de son livre Un Pedigree : « J’écris ces pages comme on rédige un constat ou un curriculum vitae, à titre documentaire et sans doute pour en finir avec une vie qui n’était pas la mienne. »
Le prix Goncourt en 1978
Né le 30 juillet 1945 à Boulogne-Billancort, Patrick Modiano vit une enfance terrible entre l'absence de sa mère, une comédienne flamande, et de son père divorcé. Il trouve finalement son salut dans l’écriture, après une rencontre avec Raymond Queneau en 1966. Avec Les Boulevards de ceinture, Grand prix du roman de l’Académie française en 1972, il devient une figure incontournable de la littérature française, avant d’emporter le prestigieux prix Goncourt en 1978 avec son sixième roman, Rue des boutiques obscures.
L’écrivain français vient de publier en septembre 2014 un nouveau roman, Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier. Une histoire « labyrinthe » autour d’un ancien écrivain, sexagénaire comme Modiano, qui vit éloigné du monde. Mais avec le prix Nobel, le monde va arriver à grands pas dans la vie de Modiano.
Pas d'Africain cette année
La joie de Patrick Modiano et la fierté de la France d’avoir un quinzième auteur à recevoir la distinction, sont à la hauteur de la déception pour d'autres. L’espoir du continent africain était porté par le Somalien Nuruddin Farah, grand défendeur de l’histoire de son pays, mais surtout par l’œuvre anticolonialiste du Kényan Ngugi wa Thiongo, réputé pour son style à la fois sophistiqué et populaire.
En amont, l’écrivain africain avait même devancé l’auteur japonais Haruki Murakami, l’autre favori émergé parmi les 210 candidatures soumises aux membres de l’Académie pour ce Nobel de littérature 2014. L’Afrique reste pour l'instant le parent pauvre de la plus haute distinction littéraire, avec seulement quatre auteurs primés depuis 1901, dont les Sud-Africains John M. Coetzee et Nadine Gordimer en 2003 et 1991, précédés par le Nigérian Wole Soyinka en 1986 et l’Égyptien Naguib Mahfouz en 1988.
En 2014, l’Académie suédoise à Stockholm est restée fidèle à son goût de créer la surprise. Et ce n’est pas la Bélarusse Svetlana Alexievitch qui dira le contraire : elle avait été la deuxième fois donnée comme grande favorite.
RFI
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Les travaux d'un atelier de formation sur les bonnes pratiques culturales du riz en Mauritanie, organisé par le centre national de recherches agronomiques et du développement agricole (CNRADA) et le centre africain pour la culture du riz Adrica Rice, ont débuté mercredi matin à Kaédi.
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Selon le siteTawary, nos pèlerins vivraient actuellement enArabie Saoudite dans des conditions dramatiques à cause du laisser aller total dont ils seraient l’objet de la part de la mission officielle.
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Deux personnes en garde à vue à la brigade de Sebkha II à Nouakchott ont été relâchées lundi après le payement de 30 000 UM, a appris Alakhbar de source informée.
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Un quatrième prisonnier de ceux soumis à la contrainte par corps, dans la prison centrale de Nouakchott, a vu sa situation sanitaire se détériorer subitement pour être transporté d’urgence au centre hospitalier de Nouakchott.
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Seize morts, deux provinces sous couvre-feu, trois bus municipaux incendiés à Istanbul, des manifestants attaqués au couteau par les salafistes, c’est à une situation presque insurrectionnelle qu’est confrontée la Turquie ce mercredi. Ces débordements ont eu lieu en marge des manifestations pro-kurdes qui se sont déroulées, hier mardi 7 octobre, à travers le pays. Tout cela pousse le gouvernement à convoquer une réunion d’urgence sur les questions de sécurité.
Avec notre correspondant à Istanbul, Jérôme Bastion
La réunion a lieu ce mercredi après-midi car ce sont en tout sept provinces qui sont de fait, depuis hier après-midi, soumises à l'état d’urgence. Cela faisait 22 ans que le dispositif n’avait pas été utilisé : les écoles sont fermées, les aéroports sont également clos, il n’y a pas d’avions dans la région. Et c’est l’armée qui depuis hier assure le maintien de l’ordre dans la plupart des provinces kurdes frontalières de la Syrie et de l’Irak après l’explosion de cette contestation.
C’est l’entrée des islamistes dans Kobane avant-hier soir qui a mis le feu aux poudres, la Turquie se montrant toujours aussi indifférente au sort de ses voisins kurdes. Toutes les grandes villes de Turquie, ainsi et surtout les provinces kurdes du sud-est, ont versé en quelques heures dans une violence inouïe à laquelle la police a répondu de la manière la plus brutale, parfois à balles réelles, souvent en tirant des capsules de gaz lacrymogène à tirs tendus sur les manifestants. Ces affrontements ont fait, hier, 16 morts sur l’ensemble du territoire, dont 8 à Diyarbakir, la capitale, en quelque sorte, du Kurdistan turc au sud-est du pays.
Mais le plus inquiétant sans doute, c’est l’apparition de groupes de musulmans extrémistes qui ont appelé expressément aux meurtres de Kurdes et se sont faits parfois justice eux-mêmes.
Processus de paix mis à mal
S’il était besoin de démontrer que l’avenir du processus de paix entre Ankara et le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, rébellion kurde) était directement lié au sort des Kurdes de Kobane, la preuve en est faite aujourd’hui alors que les appels à la fin du cessez-le-feu en vigueur depuis deux ans se multiplient. Ce n’est pas encore tout à fait la guerre, mais l’organisation fer de lance du PKK, les Faucons de la liberté du Kurdistan, a déjà appelé à faire « un enfer à ceux qui tournent leurs canons contre les Kurdes de Kobane », ce qui fait craindre une reprise des attentats terroristes dans les villes turques.
Ankara n’a pourtant pas beaucoup d’autres cartes dans sa poche que d’annoncer enfin l’ouverture des corridors humanitaires et logistiques pour que les Kurdes puissent aller porter secours à leurs frères à Kobane.
En attendant, au sein de la communauté kurde de Turquie, des appels à manifester à nouveau ont déjà été lancés, notamment dans les grandes villes de l’ouest, comme Istanbul, Ankara, Izmir, ou comme dans l’est du pays. 
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 Ce jeune homme à terre, en sang, a été blessé d'un coup de couteau au niveau du bras droit, lundi au quartier de la Medina 3 à Nouakchott.
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Du Pétrole au large du Sénégal! Cairn Energy a battu hier ses tam-tam (médiatiques) pour annoncer la découverte de l’or noir à 100 kilomètres des côtes du Sénégal.
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Oumar Maal a été inhumé, ce jeudi, au cimetière de Yoff. Il est décédé dans la nuit du jeudi 26 septembre 2014 à Bruxelles (Belgique). Fils unique de Baba Maal, il repose désormais aux cotés de sa défunte maman, Marthe Bocoum, décédée depuis novembre 2010.
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L’association mauritanienne dénommée "Marmite du partage" a procédé vendredi soir, 3 octobre 2014, à la distribution de 20 Moutons à des familles indigentes, en provenant des quartiers périphériques de Nouakchott.
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