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Le Sénateur de Mbout, Youssouf Sylla, écrit au président de la République. |
![]() Monsieur le président, Je souhaite sincèrement que la Mauritanie soit un ilot de paix, de justice et de prospérité, loin de tout extrémisme porteur de divisions ou d'injustices, raison pour laquelle j’ai pris la décision de vous saisir par écrit Monsieur le président sur les points suivant : 1) Revoir les mesures prises par le gouvernement pour le renouvellement de l'état civil de façon a permettre a tous les mauritaniens sans exception de races ou de résidences de jouir pleinement et équitablement dans le respect et la dignité de leurs pièces d'état civil.
2) Permettre aux mauritaniens résidant à l’étranger de garder, sans le demander, leur nationalité mauritanienne en plus d’une autre. Monsieur le président, quant on est né Mauritanien nous le resterons de toutes les façons. C’est le droit du sang (jus sanguinis) et je ne vois aucune nécessite de vous voir a chaque fois reçu par manifestations comme celle que nous avons vu lors de votre passage a Paris. Ces manifestants sont mauritaniens et ne demandent qu’a conserver leurs nationalités d’origines. 3) L'esclavage est porteur de haine, de discrimination et de désespoir, il est tout a fait vrais que la Mauritanie a pris toutes les mesures juridiquement nécessaires pour imposer son abolition, comme il est également vrai que les efforts entrepris pour éradiquer ce honteux héritage n’ont pas donner les résultats souhaités et il n’ya aucun mal à le dire monsieur le président surtout que nous avons tous notre part de responsabilité morale dans la persistance de ce crime dont soufre encore une partie de nos citoyens. La criminalisation de l’esclavage en 2007 est une reconnaissance formelle de sa persistance. Le silence des élus du peuple qu’ils soient sénateurs, députés, maires, conseillers ou autres responsables politique a fait que ce mal na pas encore était entièrement déraciné et la plus grave erreur est que nous avons toujours cherché à cacher ce que tout le monde sait. Nous sommes tout à fait d’accord monsieur le président qu’aucun de nous n’est responsable de l’existence de cette honteuse pratique mais nous avons tous le devoir de l’abolir. C’est pourquoi Nous devons tous ensembles dans un élan de solidarité national sans précédant dire non à l’esclavage sous toutes ses formes non a l’extrémisme sous toutes ses formes oui a une Mauritanie juste unie et fraternelle. Monsieur le président vous devez comprendre que les militants des droits de l’homme ne sont ni vos ennemis personnel ni ceux de la nation Mauritanienne. Bien au contraire, L’IRA, SOS Esclave, le FONADH comme tous les autres mouvements des droits de l’homme dans notre pays, mènent un noble combat pour une Mauritanie toujours plus juste, toujours plus libre et toujours plus démocratique ou le noir et le blanc ont les mêmes droits et les mêmes devoirs, ou l’homme et la femme sont des partenaires égaux devant la loi, une Mauritanie monsieur le président ou chacun de nous peut sentir qu’il est dans une patrie qui est sienne . C’est d’ailleurs pourquoi, j’estime plus sage et plus réaliste de reconnaitre officiellement l’organisation abolitionniste IRA et tende la main a tous les mouvements qui militent pour les droits humains pour qu’ils deviennent des vrais partenaires dans la lutte pour la défense des droits de l’homme dans notre pays au lieu de vouloir en faire des adversaires politique. Monsieur le président nous dévons tous prendre conscience du fait que les intimidations, les arrestations et les emprisonnements des militants des droits de l’homme sont des actes de faiblesse qui ne servirons certainement pas à résoudre le problème de l’esclavage ou a rehausse l’image intérieure ou extérieure de notre pays. Bien au contraire ils terniront l’image de la Mauritanie. C’est pourquoi vous devez prendre des mesures d’apaisements afin d’éviter que les mouvements des droits de l’homme dans le monde ne se saisissent de ce dossier et que la Mauritanie ne soit classée comme état esclavagiste et mise sur le banc des accusés de la communauté internationale. Il est nécessaire de créer un climat de confiance et de respect entre l’Etat et les différents mouvements des droits humains de manière a trouver des solutions acceptables qui éloignent les spirales de manifestations et de violences que notre pays a connu c’est derniers temps, surtout que dans ce genre de conflits seule la sagesse, la prudence , le bon sens et la doigté peuvent sortir le pays de cet engrenage qui augure la réapparition d’un conflit entre notre pays et les militants des droits de l’homme aussi bien en Mauritanie que partout dans le monde et vous connaissez certainement monsieur le président le crédit dont jouissent ces mouvements sur l’échelle internationale. Un dialogue franc et honnête sans haine ni passion doit être engagé entre tous les acteurs de afin d’arrêté ensemble des méthodes acceptables pour régler définitivement ce honteux dossier qui mine aussi bien notre unité que notre stabilité. Monsieur le président, l’intérêt suprême de la nation nous oblige à vous parler dans un langage franc et direct. L’esclavage existe bel et bien dans notre pays , tous vos interlocuteurs qu’ils soient nationaux ou étrangers le savent et la seule solution qui nous reste pour réussir son éradication est de prêter main forte a tous les mouvements abolitionnistes et aux différents organisations de défense des droits de l’homme pour qu’en sembles nous arrivons a en venir a bout , la communauté internationale quant a elle consciente des réalités de notre pays ne manquera pas de soutenir cette courageuse démarche . Nous devons éviter des querelles sans lendemain et nous parler franchement, discuter, négocier et nous entendre pour éviter des dérapages qui peuvent provoquer un malaise social qui a long terme peut engendrer des conséquences imprévisibles. Je saisis cette occasion pour vous demander monsieur le président la libération du militant des droits de l’Homme Belkheir Dieng. Je suis certain que notre peuple est mur , intelligent et qu’il peut trouver les solutions appropriées pour bannir à jamais aussi bien l’esclavage que ses séquelles et ainsi léguer a nos enfants une Mauritanie unie. 4) Le passif humanitaire mine la cohésion nationale et doit trouver une solution définitive, sont règlement demande une volonté politique réelle de la part de l’Etat qui a déjà fait des efforts louables pour soulager les victimes ou leurs héritiers mais la gravite des faits et les préjudices causés demandent que des sacrifices supplémentaires soient faits pour que la justice soit rendue dans ce douloureux dossier. 5) Comme je vous l’avais suggéré lors de notre dernière rencontre monsieur le président, le dialogue avec toute l’opposition ne peut que crédibiliser notre démocratie et redonner confiance a nos partenaires au développement. Je suis sur que Certaines personnes de votre entourage vous dirons monsieur le président que le sénateur Youssouf Sylla est votre ennemi politique. Il n’en est rien. Je ne partage peut être pas tous vos points de vue et c’est tout à fait normale mais s’agissant de la nation, de ses intérêts, de sa crédibilité, de sa stabilité ou de son unité, aucun mauritanien ne doit rester indifférant surtout que vous avez grand besoin que l’ont vous dise tout haut ce que la majorité de votre peuple pense tout bas. Très Respectueusement monsieur le président Que dieu préserve la Mauritanie Sénateur Youssouf Tijani Sylla |
Vendredi, 09 Septembre 2011 12:58 |