La coordination du mouvement "TOUCHE PAS A MA NATIONALITE" a tenu samedi 1er octobre 2011, une conférence de presse au sein du siège de FONADH, pour éclairer l’opinion public national et international suite aux débordements signalés au cours de la manifestation du jeudi passé.

« L’objectif était de dénoncer l’assassinat du jeune Youssouf Mangane par un gendarme à Maghama alors qu’il réclamait comme tant d’autres jeunes un droit, ensuite de marcher vers l’Assemblée nationale pour porter une lettre aux parlementaires » dira Monsieur Abdoul Birane Wane, coordinateur du mouvement.

Selon la coordination les autorités sont les seules responsables de ce qui s’est passé ce jour là, en infiltrant des éléments de la garde et de la police et en libérant des délinquants de la prison pour saccager et piller les biens des populations innocentes. « Cette manœuvre digne des régimes totalitaires et fasciste est simplement destinée à discréditer notre mouvement qui est pour une action pacifique »  a-t-il ajouté.

Par ailleurs, la coordination du mouvement a mentionné que leur action n’est nullement dirigée contre la communauté arabo-berbère, mais plutôt contre le système d’état de Mohamed Ould  Abdel Aziz, qui cherche par tous les moyens à créer une divergence entre les différentes composantes en propageant des fausses informations sur le mouvement.

"TOUCHE PAS A MA NATIONALITE"   a nié tous liens avec les étrangers arrêtés par les autorités soulignant que c’est une tradition de manipulation qui ne marche plus à l’heure actuelle.

"TOUCHE PAS A MA NATIONALITE"  envisage avec fermeté de continuer sa lutte pacifique,  jusqu’à l’arrêt du recensement en cours. Un recensement à base raciste qu’il considère  dirigé uniquement vers la communauté noir.  

D’autre par le mouvement "TOUCHE PAS A MA NATIONALITE" a appelé la jeunesse mauritanienne à se mobiliser contre la tyrannie et à défendre ses droits avec fermeté tout en exhortant « les élus, les chefs religieux et les chefs coutumiers à prendre leurs responsabilités  en « se prononçant clairement par rapport à cette situation de honte, en ces moments grave, le silence est une complicité ».