Au cours de son exposé sur l’exemple de leadership au niveau gouvernemental, Madame Mintata Mint Hdeid, Députée et ancienne Ministre a exhorté les femmes à mieux s’organiser et à s’engager dans le milieu politique pour défendre leurs droits. Elle a souligné que lasociété veut toujours maintenir la femme dans sa sphère traditionnelle de femme de foyer.

Madame Mintata considère que les partis politiques accordent toujours à la femme un rôle de second plan au sein des instances décisionnelles ou de candidatures. Toutefois, elle a appelé les femmes à s’investir davantage même si les partis politiques ne misent que sur «le cheval gagnant».

Evoquant la liste nationale, Madame Mintata a pensé qu’elle ne garanti aucune victoire pour les femmes.

Par ailleurs, Madame Lala Aicha Sy a souligné que la femme et l’homme ont les mêmes devoir et droits à propos du foyer et de l’éducation des enfants. Elle pense que les femmes doivent refuser l’humiliation qu’elles subissent en acceptant de s’adonner à certains travaux de second plan. Donnant un exemple à l’appui, Madame SY a affirmé que chez elle, c’est son mari qui paye la bonne et elle l’électricité.

Quand au professeur Cheikh Saad bouh Camara, il a souligné que les femmes sont victimes de beaucoup violations domestiques, conjugales, discriminations, psychologiques et au sein même de leur lieu de travail.

Le professeur a demandé à ce qu’on facilité les échanges entres les hommes et les femmes dans le cadre de la gestion familiale. Il a également insisté dans le cadre du plaidoyer sur la promotion à trois termes à savoir la connaissance, l’exigence et la capacité d’échanger pour surmonter le problème de la femme.

Soulignons que plusieurs femmes ont refusé la promotion d’une liste nationale, quitte à perdre l’acquis des 20% enregistré lors de la transition de 2005. Elles la considèrent comme «l’exclusion» des femmes dans la sphère de décision.