Ce que la jeunesse rejette ! |
La scène politique nationale connait un dynamique né du dialogue inclusif tenu dernièrement dont les résultats ont consolidé l’ancrage de la démocratie, et de l’Etat de droit démocratie et des institutions, auxquels aspirent le peule mauritanien. Un ensemble d’acquis dont la direction nationale a tenu à jeter les bases et les principes fondateurs. Ce qui a, sans doute, contribué à entretenir un climat de sérénité et d’ouverture, offrant l’opportunité à l’ensemble des acteurs politiques d’entrer dans une concurrence démocratique caractérisé par la quiétude, dont la scène politique a été privée pendant une longue période. Au niveau du parti du Sursaut de la Jeunesse Pour la Nation, on n’est pas sensé ignorer la politique de fuite en avant, de boycott du dialogue et des étapes brûlées adoptée par certains groupuscules, dont la conscience démocratique se mesure à l’aune des avantages à tirer de telle ou telle situation. Cet ensemble joue toutes les cartes à travers un discours politique dont le principal objectif reste celui de cacher son échec patent aujourd’hui perçu de tous. Pour le simple observateur, il paraît évident que tous ces groupes réunis, ne pourront obtenir, dans le meilleur des cas, plus 7% du suffrage des mauritaniens. Il est temps que ces derniers cessent de faire des projections en toute subjectivité et se rendent compte que les modèles importés seront confrontés à la volonté du peuple et à sa spécifié. Toutefois, nous restons admiratifs du combat mené par ces peuples sur le chemin de la liberté et de la justice. Notons au passage, que ces mouvements ont réussi dans un contexte différent de celui de notre pays, où toutes les tendances politiques sont représentées au niveau du parlement et des conseils municipaux. C’est dans ce cadre que nous avons accueilli avec étonnement, l’attaque verbale injustifiée visant notre parti menée par le vice-président de Tawassoul, au cours d’un colloque de la jeunesse de ce parti. Ce dernier avait déclaré que « quand des jeunes avaient manifesté en faveur de la reforme, Aziz a décidé de leur offrir un parti politique ». Cette perception, pour le moins, « caricaturale » du choix d’un mouvement de jeunes, quelque soit sa tendance, dénote de l’esprit d’exclusion et du dogmatisme de son auteur. Elle signifie également le mépris qu’il n’a eu de cesse à nourrir à l’encontre du combat de ce mouvement de jeunesse qui a vu le jour bien avant le printemps arabe et dont les initiateurs avaient eu à rencontrer des dirigeants de Tawassoul en juin 2010. Cette jeunesse, il est ici le lieu de rappeler, n’avait pas voulu s’engager dans de petites querelles prenant pour ennemis plutôt la pauvreté, l’ignorance et la maladie, tout en restant convaincue que les divergences entre fils de ce pays se résument à la diversités des chemins à suivre pour parvenir à la reforme. En outre, certaines revendications de la jeunesse de Tawassoul se recoupaient avec celles que nous avons eues depuis le lancement de notre projet politique et même avant, notamment« La jeunesse veut être associée à la décision… veut avoir son influence… veut poser ses propres problèmes par elle-même… veut être responsable en ce qui la concerne de l’intérêt national et de la société, pour garantir un avenir prospère au pays ». Tous ses slogans et ces revendications peuvent être perçus à travers la déontologie politique de notre parti et l’écho que ses activités font à travers les médias. Nous avons également appelé à redynamiser le rôle de la jeunesse au sein des partis politiques. Tous ces appels et ses slogans ont été, apparemment, occultés par la direction de Tawassoul, comme l’a si fidèlement confirmé son vice-président. Nous restons, tout de même prêts à accepter de donner la priorité à ce parti si toutefois sa direction accepte de prendre pour siennes ces revendications et de placer la jeunesse au devant de son action. La jeunesse rejette désormais tous ceux qui veulent décider à sa place Le slogan sous lequel la jeunesse Tawassoul a placé sa manifestation ne suscite pas nécessairement la réaction d’une importante frange de la jeunesse de ce pays. Dans son entreprise utopique et son ton de sermon le discours de Tawassoul demeure incapable d’apporter des solutions aux problèmes de la Mauritanie. Cela d’autant plus que ce parti doit méditer les raisons qui ont amené la jeunesse de sortir de la tutelle traditionnelle des partis politiques, qui la cantonnait dans des structures des partis qui l’empêchaient de jouer un rôle. La jeunesse aspire à prémunir son combat contre son détournement au profit de ceux qui le méritent le moins. La jeunesse rejette désormais tous ceux qui veulent décider à sa place. Elle veut participer à l’œuvre de la construction nationale, garantir un avenir meilleur à ce peuple, loin de tous les partis et courants hantés par la théorie de la conspiration, qui les conduit à mépriser les initiatives réussies des jeunes qui marquent la différence. Ce qui est sûr, c’est que la jeunesse ne veut pas des tergiversations et des hésitations entre le camp de la majorité et celui de l’opposition et l’abandon des principes en faveur du gain. Il y va de même pour l’écartèlement entre la condamnation affichée de l’entité sioniste et le soutien apporté à un gouvernement entretenant des relations diplomatique avec l’Eta hébreu. Aussi, la jeunesse ne veut pas de la déclaration de «la révolution » depuis l’extérieur du pays et l’incapacité de rompre avec la mentalité de l’entreprise secrète et souterraine. Elle ne veut pas que le régionalisme devienne maître au sein des structures des partis. La jeunesse mauritanienne ne veut pas ce jeu de partage des rôles alliant la tendance modérée à l’extrémisme, aussi bien au sein du pouvoir qu’au sein de l’opposition. La jeunesse ne veut pas que l’on s’appuie sur ce que les autres ont réalisé dans leurs pays en le mettant au compte de ceux qui n’en ont pas le mérite. Ceux qui furent, à un certains moment portés au devant de la scène à un prix payé chèrement par d’autres innocents. La jeunesse rejette l’affiliation à des organisations mondiales qui se mettent à décider du moment de l’éclatement des révolutions et pour les diriger. La jeunesse ne veut pas de l’exploitation du sentiment religieux et le courage de ses pairs à un moment de faiblesse et de démission de l’Etat et exercer les pressions pour le détourner de ses desseins réels. Nous avons assez de tous ces manèges devenus saugrenus, qui n’attirent plus que quelques crédules, qui se retireront au moment où ils auraient compris la supercherie, ou une poignée de gens entachés et habitués à tirer profit de cette option aujourd’hui réduite à jeter de la poudre aux yeux. Nous avons enfin compris vos desseins pour lesquels vous continuez à résonner les tambours d’un combat dont vous êtes les derniers guerriers, quand il ne s’agit pas d’accourir pour en ramasser le butin. Avez-vous, enfin compris ce que nous voulons ? La commission de communication du pari du Sursaut de la Jeunesse Pour la Nation |
Lundi, 12 Décembre 2011 17:12 |