Menace de mort contre le président Abdoul Aziz. |
Très remontée, la branche d’Al-Qaïda en Mauritanie a fait savoir sur le site de Nouakchott Informations (ANI) qu’elle envisage de mener des actions d’envergure afin d’éliminer physiquement le président mauritanien à cause de son soutien à la cause française. Pour elle, ce président s’est associé « aux croisés » pour leur mener une guerre par procuration. Cela dit, elle demande à l’armée de se désolidariser du chef de l’Etat, qui, selon AQMI, lui fait mener une guerre qui n’est pas la sienne. En effet, l’armée mauritanienne a déjoué plusieurs attentats revendiqués clairement par (Aqmi) ; ces opérations visaient l’ambassade de France, une caserne et la présidence mauritanienne. L’armée a littéralement mis cette organisation terroriste en déroute. Récemment, elle a encore poursuivi certains de ses membres jusqu’à la frontière malienne. Si on déplore un gendarme tué et plusieurs autres blessés, Aqmi a dû essuyer une cinglante défaite avec au moins 4 assaillants morts et d’importants dégâts matériels. Appuyant leur armée, les autorités mauritaniennes n’ont pas hésité à demandé à l’Etat malien l’extradition d’un membre présumé d’Aqmi qui aurait pris part aux attentats. La bravoure de l’armée mauritanienne a été saluée par Paris, qui a affirmé sa volonté de mettre son expertise à la disposition de tous pays du sahel qui voudrait lutter contre Al-Qaïda. C’est du moins ce qui ressort de la déclaration d’Henri de Raincourt, le ministre français de la coopération, après son entretien lundi avec le président mauritanien à Nouakchott. Il ajoutera que la France n’exige rien mais est prête à épauler lorsqu’un pays en manifeste le besoin. Le partenariat « d’égal à égal », le respect de l’indépendance et de la liberté seront successivement évoqués par cet émissaire comme les fondements de la politique africaine de la France. Répondant à des interrogations sur l’existence de grandes différences entre les politiques de lutte contre le terrorisme d’un pays africain à un autre, Henri de Raincourt sera très claire. Pour lui, chaque pays a sa spécificité dans la lutte contre le terrorisme et notamment contre Al-Qaïda ; ce qui est faisable dans un pays ne peut pas être valablement transposé dans un autre pays qui lui est proche. C’est pourquoi, il en appelle au respect des politiques de lutte contre le terrorisme mises en place par chaque pays. Source : pipelette.com |
Mardi, 08 Février 2011 17:32 |