Si l’état des routes faillit ? |
Un petit Tour en ville ou dans ces périphéries suffit à mettre en lumière ce désastreux phénomène. Le réseau routier de la capitale connait de nombreux problèmes liés à l’absence d’une politique efficace d’entretien, peut être aussi à la qualité des matériaux et/ou aux conditions de l’exécution. La situation est encore aggravée par la mauvaise gestion des travaux publics effectués régulièrement dans la ville. Ceci malgré l’amélioration quantitative tout de même modérée des kilomètres bitumés à Nouakchott. Les principales routes de la ville de Nouakchott, ainsi que ces routes secondaires vivent un état de délabrement et de négligence presque incroyable. Des trous de diamètres et de profondeurs variables clairsemés un peu partout dans la capitale, avec une prédilection et une fréquence soutenue au niveau des point sensibles, très fréquentée, et étroits. Je serait même tenté de prétendre que la fréquence des trous sur le réseau routier de Nouakchott dépasserait aisément quelque trous par kilomètre, avec au moins un trou égal ou supérieurs à 50 cm de profondeur par kilomètre, bien sur sans tenir compte des embuches, cailloux saillants, et les bordure en dents de scie caractéristique de nos routes. Cet état de fait et sans nul doute responsable de préjudice matériel sur les véhicules des citoyens, des véhicules ayant généralement dépassé leur espérance de vie prévue initialement par les constructeurs, pour des conditions plus douces que celles subies dans notre chère patrie. ces routes poussent donc notre parc automobile agonisant, à une fin bruyante, et polluante. Les conséquences de telles facteurs de stresse sur la santé public, leurs influences négatives sur le système cardio-vasculaire, appareil respiratoire,…etc ne sont plus à discuter, de surcroit l’apport non négligeable du mauvais état de ces routes dans les accidents. Outre leur impacte sur les budgets des ménages particulièrement les plus pauvres. il me semble que si une évaluation rigoureuse des dommages imputables au mauvais état des routes, venait d’être réaliser nous nous apercevront vraisemblablement, que l’état de nos routes tuerait autant que le paludisme, et ferait perdre aux citoyens l’équivalent de ce que la corruption dans ces pires moments faisait perdre à l’état, pourtant la solution et tout prés, tout trouvé et peu onéreuse. Un autre malheureux aspect de l’épineuse question du réseau routier de Nouakchott, cette fois-ci directement provoqué par les services de l’état. L’installation de la tuyauterie de la société nationale de l’eau est certainement une bonne chose cependant, elle a été fait avec beaucoup de maladresse et de dégâts envers les usagers des routes, en effet les sillons creusés ne portent jamais de signalisation adéquate permettant de prévoir les déviations à temps. Encore pire une fois le travail fini les portions de routes endommagées restent non réparées plusieurs mois dans certain cas. Un cas de figure similaire, celui des routes en construction et/ou en reconstruction. Elles sont barrées abusivement plusieurs mois voir un an ou encore plus, alors que la portion à exécuter fait a peine deux kilomètres parfois. Il y a là également absence de signalisation et d’aménagement d’issues de substitution (sur la portion carrefour routière et carrefour Madrid -au temps des travaux- l’aménagement de l’issu de substitution, été tellement mal faite, qu’elle dégageait au passage des véhicules une poussière aveuglante, très lourde à respirer et ceci plusieurs moins défilés). La politique du gouvernement en matière de qualité des routes ainsi que des conditions d’exécution de travaux publics en milieu urbain doivent être revues. Ceci est autant plus pertinent, que le gouvernement s’est fondée une réputation de gouvernement champion dans le domaine des routes. Telle étant le cas, il serait inacceptable que l’état des routes faillit, sous la responsabilité de ceux se proclamant, le gouvernement des pauvres et des routes. Par Elmoustapha OULD CHEIKHNA |
Mardi, 16 Octobre 2012 17:43 |