"Touche pas à ma nationalité" : la question du génocide des noirs est loin d’être résolue |
Attirant l'opinion nationale et internationale sur les faits, le mouvement TPMN a déclaré dans son communiqué que « le génocide des noirs ne se limite pas seulement aux années 1990 et 1991. En 1986 et 1987 des intellectuels et officiers noirs ont été exécutés; toute la communauté négro-mauritanienne a été victime, pas seulement les soldats massacrés entre 1990 et 1991 ; les victimes civiles se comptent par milliers entre 1989 et 1991. Il s'agit de mauritaniens dépouillés de leurs terres, maisons et bétail et licenciés abusivement. A cela s'ajoutent les centaines de civils tués dans la vallée par l'armée mauritanienne raciste comme en témoignent les fosses communes de Wothie, Sorimalé, Boulhaye, Woyndouyol.... » Par ailleurs, TPMN considère que ces crimes ne doivent pas rester impunis, et que « tout règlement de ce dossier doit passer obligatoirement par le DEVOIR DE VÉRITÉ et le DEVOIR DE JUSTICE. Pour l'équilibre et la stabilité du pays , les Mauritaniens ont besoin de savoir, après l'abrogation de la loi d'amnistie de 1993 qui a tué, qui a ordonné et pourquoi ces massacres? » En conclusion le mouvement TPMN considère que « le dossier du génocide est loin d’être classé et que le régime raciste du général ould Abdel Aziz, par sa façon d'agir est entrain de diviser davantage le peuple Mauritanien.les génocidaires qui occupes aujourd'hui de hautes responsabilités en Mauritanie doivent être jugés pour que de pareils crimes ne se reproduisent plus. » |
Samedi, 05 Janvier 2013 12:26 |