L’Udr/Dooley Yaakaar compte aller seule aux élections locales de 2014. La décision a été prise à l’issue du congrès constitutif de ce nouveau parti qui a permis à Mansour Ndiaye et ses camardes centristes tracent la voie qu’ils comptent emprunter.
Les prochaines élections locales seront un test gradeur nature pour l’Union pour la démocratie et la réforme (Udr/Dooley Yaakaar) de jauger ses forces sur la scène politique sénégalaise. Si beaucoup de partis raisonnent, encore, en termes de coalition pour aller à ces joutes, ce n’est pas le cas de l’Udr/Dooley Yaakaar de Mansour Ndiaye qui a décidé d’y prendre part sous sa propre bannière. C’est la principale décision prise par ce parti lors de son congrès constitutif tenu ce week-end au Cices. Le secrétaire général de cette formation, Mansour Ndiaye fait confiance à l’expérience, à l’expertise et aux valeurs de ces milliers d’hommes de la « périphérie » qu’il compte amener vers le centre.
Pour lui qui est familier du monde rural, c’est de cette manière seulement que la gouvernance locale sera une réalité au Sénégal, car toutes les initiatives feront l’objet d’échanges et de concertations. Parti d’obédience centriste, l’Udr/Dooley Yaakaar, déjà bien implanté dans les zones rurales, a entrepris un travail de massification qui touchera les groupements de femmes, les organisations paysannes, la société civile, etc. Car, Mansour Ndiaye et ses camarades prônent l’alternance générationnelle. « La gouvernance doit se renouveler ; une démocratie qui ne se renouvelle pas suffoque. Le renouvellement de l’élite politique doit éviter ces situations sclérose qui arrivent à nos démocraties. Nous avons frôlé l’irréparable en 2012. Il faut un renouvellement constant de la classe politique. Il ne faut pas que cette alternance générationnelle soit un vain mot ou un vœu tout court », estime-t-il.
Pour ce parti, l’idéologie centriste est la meilleure voie pour sortir le Sénégal de l’ornière. « Nous pensons que c’est le meilleur chemin pour associer tous les Sénégalais au projet de développement que nous avons tous pour notre pays. Par cette voie, nous comptons améliorer le bien-être des Sénégalais à travers des activités de concertation et contribuer à l’œuvre de construction nationale. Car, il y a encore beaucoup de manquements dans le pays aussi bien dans l’emploi des jeunes, l’éducation et la formation, la couverture en eau potable et l’accès aux soins de santé dans plusieurs parties du Sénégal », ajoute
Mansour Ndiaye et Maguette NDONG
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