Aujourd’hui, des unités de la gendarmerie et de la garde ont osées réprimer, de façon jamais vue, les dockers qui organisaient un sit-in au port de Nouakchott, protestant contre leur exploitation ignoble, dans des conditions humaines et sanitaires lamentables  et contre un salaire dérisoire, ne  permettant point de répondre aux besoins vitaux des leurs, face à la flambé vertigineuse des prix de toutes les denrées et  services  essentiels.

Les informations provenant  du lieu de cette répression brutale, malgré leur rareté à cause du black-out imposé par les autorités, indiquent l’existence de blessés et d’évanouissements à cause de l’utilisation abusive du gaz  lacrymogène et des matraques et cela en contravention avec les lois et les conventions internationales.

L’option de la confrontation, choisie par les autorités concernées, constitue un piétinement des droits des travailleurs et une incapacité à trouver une solution concertée et satisfaisante, répondant aux revendications légitimes et à leur aspiration à soulager leurs souffrances continues.

Nous, Tawassoul, tout en suivant avec inquiétude la souffrance des dockers au port, affirmons :

-         notre forte condamnation de la brutale répression des dockers par la gendarmerie et la garde ;

-         notre solidarité avec les dockers, dans leur  lutte afin d’obtenir leurs droits et la satisfaction de leurs revendications légitimes, immédiatement et sans conditions ;

-         notre dénonciation du black-out et de l’accaparement des informations concernant les dockers et leur assiégèrent dans le port,

Enfin nous implorons Allah pour un rompt rétablissement des blessés, tout en faisant porter la responsabilité et les conséquences de cette répression au régime ;

                                         Nouakchott, le 11 joumadaa 2  1434 H    22 avril 2013

                                                        Le Secrétariat National à l’Information