Le Rassemblement National pour Reforme et le Développement (Tawassoul) a dans une déclaration de presse, accusé le pouvoir de jeter de l’huile sur le feu dans la gestion de l’affaire relative aux affrontements inter ethniques qui ont secoué Kaédi.

Tawassoul a également fustigé la poursuite des arrestations au sein de la jeunesse de la ville, et leur mal traitement.

La déclaration a aussi souligné que le pays ne supporte aucune tension intercommunautaire vu les antécédents douloureux qu'a connu la Mauritanie dans ce contexte.

Ces heurts avaient débuté par une altercation entre un commerçant et une vendeuse négro-africaine avant de se développer en bataille rangée ethnicisée qui a fait une quarantaine de blessés et une trentaine d’arrestations.

Les arrestations opérées sont qualifiées de « mesures inadéquates dans un pays au passé douloureux (violences inter ethniques suivi d’un passif humanitaire des années 1989/1992), qui ne peut supporter une nouvelle déchirure» ethnique.