Présidentielle malienne 2013: vivez le second tour au fil des heures |
L’ESSENTIEL
Informations données à l'heure de Bamako (temps universel, deux heures de moins que Paris) 14h00 : Selon les observateurs du réseau d'Appui au processus électoral au Mali (APEM), 90% des bureaux de vote ont ouvert à l'heure et 90% des assesseurs, présidents de bureaux et matériels de vote étaient bien présents sur place. Là où l'ouverture a été repoussée, c'était presque exclusivement du fait de la météo. Quelques délégués des partis des candidats ont été expulsés dans plusieurs bureaux de vote. Ils perturbaient le bon fonctionnement du scrutin. Dans la plupart des cas, ils ont rapidement pu être remplacés.
Seul incident à signaler, un militant du RPM, le parti d'Ibrahim Boubacar Keita, qui a été interpellé à Adjamé en possession d'une centaine de cartes d'électeurs. Il a été appréhendé par la gendarmerie ivoirienne. 13h00 : L'invasion du nord du Mali par les jihadistes a poussé à l'exil près de 200 000 Maliens vers les pays voisins. Le scrutin est en principe ouvert à ces réfugiés, notamment aux 50 000 qui se trouvent dans le camp de Saniogo, au Burkina Faso. Là, comme pour le premier tour, le vote se déroule mal : la majorité des réfugiés n'ont pas pu s'exprimer. A Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, la situation s'est par contre améliorée par rapport au premier tour. Les expatriés maliens ont pu aller voter dans le calme, dans l'ambassade du Mali. Les 2000 électeurs présents dans cette ville ont bénéficié de l'aide de volontaires mais aussi de moyens mis à disposition par les candidats, comme des minibus, pour guider leurs sympathisants vers les bureaux. 12h45 : Si il y a deux semaines, le premier tour avait été perturbé par de nombreux problèmes d'organisation, les choses se sont améliorées globalement. Selon un observateur de l'Union européenne, la situation se passe de manière beaucoup plus fluide, même si les intempéries ont dissuadé ce matin de nombreux électeurs. 12h30 : Les électeurs qui se rendent aux urnes témoignent de l'importance de ce scrutin. Une étape importante après ce que « le pays a traversé », expliquait ce matin un habitant de Bamako. Un étudiant témoignait de son côté de sa « fierté » alors qu'il accomplissait pour la première fois son devoir électoral, drapeau du Mali à la main. 12h00 : A Kati, ville à une quinzaine de kilomètres de Bamako, qui héberge le principal camp militaire de la capitale, la pluie s'est invitée aussi. C'est là que votent les bérets verts du capitaine Sanogo, à l'origine du coup d'Etat du 22 mars 2012. Routes impraticables et intempéries ont divisé par quatre le nombre d'électeurs présents dans la matinée, par rapport au 1er tour.
Malgré tout, l'organisation est meilleure que lors du premier tour qui avait connu « beaucoup d'insuffisances », reconnaît Mahamadou Cissé, observateur du scrutin. A l'ambassade du Mali, dans le 6e arrondissement, le scrutin se déroule dans la sérénité. Seize bureaux de vote, installés sous tente ou dans la cage d'escaliers. La majorité des personnes interrogées se dit satisfaite du déroulement de l’élection. En France, le taux de participation du premier tour avait atteint 19,52% des 30 354 électeurs inscrits. Source :Par RFI
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Dimanche, 11 Août 2013 14:46 |