| Le Personnel non permanent écrit au Président de la république |
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Voici le texte intégral de cette lettre adressée au Président de la République: A Monsieur le Président de la République ; Le phénomène du personnel non permanents PNP est devenu de plus en plus inquiétant, aussi bien pour les autorités que pour les gens qui fond partie de cette catégorie d’agents publics. Cette inquiétude est parfaitement justifiée, pour les uns que pour les autres, compte-tenu du fait que la situation se complique au jour le jour, en raison de l’augmentation numérique constante de ce personnel et du refus persistant de la fonction publique de toute proposition de solution et ce, malgré que la charge financière est supporté déjà par le budget de l’Etat. En effet, le nombre des non permanents des finances dépasse déjà 709 personnes. En outre, cette population compte des cadres hautement qualifiés, qui représentent une référence importante dans leurs domaines professionnels. De surcroit, certains d’entre eux sont les pivots de leurs structures. Le seul péché qu’ils ont commis, pour être condamnés à vivre dans une situation désavantageuse, pour ne pas dire dégradante, est d’avoir servi le pays pendant la plupart de leur vie active. Nous, citoyens innocents recrutés pour manque de personnel compétent ont constitué une source d’anxiété à la fonction publique et ont subi, depuis lors, un traitement différent de leurs collègues fonctionnaires, du point de vue de leur rémunération et en termes de précarité de leur emploi. Pire encore, ils ne bénéficient d’aucune assurance et encore moins des augmentations de salaires. Pourtant, ils ont les mêmes devoirs ! Monsieur Le président Une lumière a été vue au bout du tunnel, avec le recensement des agents de l’Etat, organisé en 2008, justement pour, entre autres objectifs déclarés…. la régularisation de la situation du personnel non permanent. Aussitôt né, ce regain d’espoir s’est envolé en éclat, face à la détermination des Lobbies du Ministère de la Fonction Publique, à compromettre la marche du train, argumentant leurs actes, par l’application de la loi sacrée 93 ! Leur loi – souple - qu’ils ont toujours continué à violer, à interpréter et à modifier, selon les circonstances, et ce depuis son adoption jusqu’en 2005. On peut citer, à titre d’exemple banal, sans vouloir être exhaustifs, le cas fréquent d’intégration de tous les gens nommés en Conseil des Ministres et le cas des professeurs de l’Institut Saoudien. Ils targuent aussi parfois, par l’attente de la finalisation de l’exploitation des résultats du recensement lui-même. Une matrice d’alibis perpétuels dont le l’objectif est de trouver un repli pour chercher un nouveau prétexte, afin d’entraver d’avantage l’exécution des instructions que vous avez données, dans le sens de la régularisation de la situation de ces travailleurs. Monsieur le Ministre le Président Faisant suite à tous les arguments cités plus haut, nous avons l’honneur de vous demander l’obtention des doléances suivantes : Intégration (Fiche Budgétaires ou contrats à durée indéterminée) Augmentation des salaires (le salaire est de vingt mille ouguiyas) Retards des salaires Nomination interne Uniformisation équitable des avantages alloués aux agents Monsieur le Président, Il y a lieu d’ajouter par ailleurs, que cette situation ouvre la porte, tant qu’elle n’a pas été réglé, recrutement extra juridique fondée sur des bases subjectives. Au contraire, sa régularisation permet au pays, de bénéficier de l’expérience d’un nombre important de ses fils et d’économie le temps et les moyens consacrés à de nouveaux recrutements inutiles, au-delà du règlement d’un problème multidimensionnel LES DELEGUEES DES PNP DES FINANCES Source :ANI |
| Vendredi, 18 Février 2011 19:48 |
Dans une lettre ouverte adressée au Président de la république, le personnel non permanent (PNP) du Ministère des Finances qui dépasserait déjà 709 agents et cadres qualifiés s’en remet au Premier citoyen pour avoir des Fiches Budgétaires ou des contrats à durée indéterminée, une augmentation des salaires (le salaire est de vingt mille ouguiyas), des nominations internes, une uniformisation équitable des avantages alloués aux agents, etc.