Les choses se précisent relativement à la réunion prévue le 20 février prochain, à Nouakchott, en Mauritanie, sur la crise post-électorale en Côte d'Ivoire. Après le départ d'Abidjan des onze experts désignés par le panel des cinq chefs d'Etat, pour « évaluer » la situation ivoirienne, ces présidents en question se préparent à des retrouvailles au pays de Mohamed Ould Abdel Aziz.

Hier, le gouvernement sud-africain a donné un signal à propos de la disposition du président Jacob Zuma à se rendre à cet important rendez-vous. D'après un communiqué émanant dudit gouvernement, le numéro un Sud-africain se rendra effectivement à Nouakchott les 20 et 21 février. Pour ce déplacement, il sera accompagné de Maite Nkoana-Mashabane, chef de la diplomatie. Avec elle, il prendra part à la réunion préparatoire avant leur voyage sur Abidjan, selon le ministère des Affaires étrangères sud-africain. Sauf changement, c'est le 22 février que les cinq chefs d'Etat mettront le cap sur la Côte d'Ivoire où ils devraient présenter aux acteurs de la crise post-électorale les décisions « contraignantes ».

Le gouvernement sud-africain parle d'une « résolution » à venir, pour régler une fois pour toutes la question de la légitimité du pouvoir en Côte d'Ivoire.

Pour rappel, c'est le 28 janvier dernier que l'UA a mis en place un panel de cinq chefs d'Etat pour résoudre la crise post-électorale. Ce panel comprend outre MM. Zuma et Ould Abdel Aziz, les présidents Idriss Deby (Tchad), Jakaya Kikwete (Tanzanie) et Blaise Compaoré (Burkina Faso).

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