Tout a commencé par les lycéens d’Aiounce mardi 1er mars. Après la première recréation de 10h certains élèves refusent regagner les classes et ceinturent l’établissement. Vingt minutes plus tard un hurlement accompagné des jets de pierre se faisait entendre. L’administration tentait vainement de maîtriser les récalcitrants.

Au bout quelques minutes tous élèves ont regagné les manifestants et ont saccage le lycée avant de descendre dans les rues. Les élèves manifestent pour protester l’augmentation du prix de pain qui s’est passé de 40 ouguiyas à 50 ouguiyas.

Ensuite les manifestations ont fait tache d’huile au niveau de l’axe principal de la ville. Les manifestants se dirigent à la wilaya ou le wali les donne la promesse de régler leur doléance le plus vite possible. Une autre cohorte venant du collège 2 appuyée par la population a brûlé des pneus, des ordures sur le goudron en barrant la route que la police essaye de maîtriser.

Ils se dirigent vers les boutiques et le marché que les occupants ne tarderont pas à mesurer l’ampleur des dégâts que cette manifestation pourrait causer. Une situation qui a aboutit à la fermeture du marché central et les boutiques situées sur les axes. Les jeunes jetaient des pierres et cassaient les vitres et les affiches des épiceries, des pharmacies et des sociétés.

En prêtant attention aux cris des manifestations on entendait des revendications autres que la hausse du prix de pain. Mais on entendait aussi, ‘’nous sommes fatigués de ces flambés des prix’’ « Il n’a pas de contrôleurs des prix, on a faim et on est contre ce gouvernement.

Selon certaines sources quelques manifestations ont pu pénétrer dans une boutique de solidarité située dans un quartier de la ville appelé Météo. Mais ce qu’il faut noter que depuis quelques temps les prix grimpaient et le pouvoir d’achat des populations s’affaiblit de jour en jour. Ce qui nous permettra de dire que c’est la goutte d’eau qui a fait déborder la vase.

Adama Sy CP/ La Tribune au Hodh El Gharbi