A la suite des déclarations sans nuance du Secrétaire général de l’Onu, Ban Ki Moon, de la sévère mise en garde de la Haut Commissaire aux Droits humains, Mme Navi Pillay, qui a parlé de possibilité de crime contre l’Humanité en Libye et de la tenue d’une réunion du Conseil de sécurité à New York sur la question libyenne, le Conseil des droits de l’Homme tient à Genève, ce vendredi, une session spéciale pour étudier les violations des droits du peuple libyen.
Une session historique parce que c’est la première fois qu’un pays membre de ce nouvel organe onusien fait l’objet d’une telle convocation. GENEVE - Le Conseil des droits de l'homme tient, ce vendredi 25 février, une session extraordinaire consacrée à ‘La situation des droits de l'homme dans la Jamahiriya arabe libyenne’. La session se déroulera à partir de 10 h en salle XX du Palais des Nations, à Genève, informe un communiqué de l’Organisation des Nations unies. Cette session extraordinaire du Conseil est convoquée à la demande de la Hongrie. Et le Sénégal fait partie des signataires de la requête qui a été signée par 47 pays de toutes les régions du monde (membres et non membres du Conseil) : Allemagne, Argentine, Australie, Autriche, Belgique, Brésil, Bulgarie, Canada, Chili, Chypre, Danemark, Espagne, Estonie, Etats-unis, Finlande, France, Grèce, Irlande, Islande, Italie, Japon, Jordanie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Maldives, Malte, Mexique, République de Moldova, Norvège, Nouvelle-Zélande, Palestine, Pays-Bas, Pérou, Pologne, Portugal, Qatar, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Sénégal, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse, Turquie, et Uruguay. Conformément au paragraphe 10 de la résolution 60/251 de l'Assemblée générale portant création du Conseil des droits de l'homme, une session extraordinaire peut être convoquée avec le soutien d'au moins un tiers des 47 membres du Conseil - soit au moins 16 membres. Il s'agira de la quinzième session extraordinaire du Conseil des droits de l'homme, et de la première session concernant un Etat membre du Conseil. Les précédentes sessions extraordinaires ont porté sur les situations des droits de l'homme dans les territoires palestiniens occupés, au Liban, au Darfour, en République démocratique du Congo, au Myanmar, à Sri Lanka et en Côte d'Ivoire, ainsi que sur la crise alimentaire mondiale, la crise économique et financière mondiale et le soutien au processus de relèvement en Haïti après le séisme du 12 janvier 2010. El Hadji Gorgui Wade NDOYE (ContinentPremier.Com) walfadjiri |