A Sélibaby, la disponibilité du président de la République a séduit les populations venues l’accueillir. A sa descente d’avion, Ould Abdel Aziz s’est arrêté à plusieurs reprises pour écouter et répondre à quelques personnes qui profitaient de leur proximité avec le cortège pour l’interpeller. Au grand dam de sa garde rapprochée dont l’embarras était visible.
Au jeune imam de mosquée qui se plaignait de l’absence de salaire, le président de la République consacra quelques précieuses minutes de son temps pour expliquer que seuls les 500 imams qui avaient été sélectionnés au terme d’un concours reçoivent pour le moment des salaires de l’Etat. Un argument de taille qui a semblé convenir au jeune religieux. Par ailleurs, le président de la République a promis une audience à un autre homme qui se disait le porte-parole d’un groupe de quatre journalistes indépendants qui le suivraient dans toutes ses visites à l’intérieur du pays. Au moment où le Président de la République finissait de serrer les mains, deux autochtones s’approchent de lui. Il esquisse un pas en arrière vers eux et leur prête l’oreille. D’une même voix, ils lui disent : « Monsieur le président nous mourrons de soif. A l’heure actuelle, nous buvons l’eau d’un marigot que nous partageons avec les animaux ». Ould Abdel Aziz leur demande davantage d’informations. Et promet des solutions. Parallèlement, le président a accepté toutes les lettres que les citoyens lui tendaient. Son cabinet s’est chargé de les récupérer toutes. Va-t-il les lire ? Pourquoi pas ! Dans l’avion sur le chemin du retour ou durant le week-end. Qui sait? rim24.info