Devant quitter depuis la semaine dernière, les pèlerins sont dans une situation incertaine jusqu’au moment où j’écris ce message. Inquiets, les pauvres pèlerins n’ont qu’une seule activité dans la journée depuis près d’une semaine, faire la navette entre chez eux et leurs agences respectives.
Ils ont déjà engagé tout ce qu’il fallait pour se rendre aux lieux saints, afin d’accomplir leur devoir spirituel. Mais aujourd’hui dans une situation d’incertitude, ils ne savent plus quoi faire, ils croisent les doigts.
Les problèmes, tantôt de visas, tantôt de vols, ce qui est sûr ça dépassent le niveau des agences et l’Etat jusqu’ici ne fait aucun geste pour débloquer la situation.
D’ailleurs, il ne s’occupe que de "ses propres pèlerins", c'est-à-dire, les fonctionnaires de l’Etat qui sont choisis pour aller à la Mecque, financés sur les fonds publics. Une chose est certaine, ils ne sont pas plus méritants que les autres qui veulent partir de leurs propres moyens, d’ailleurs la priorité devrait être accordée à ces gens.
Car, les fonds publics doivent avoir d’autres destinations, plus utiles pour améliorer les conditions de vies des citoyens. Qu’est-ce que Ould Abdel Aziz attend pour régler le problème des pèlerins bloqués à Nouakchott ? Jusqu’à quand va-t-il continuer à se vanter de sa diplomatie ? A quoi ça a servi ?
En tout cas si elle sert à quelque chose, ce problème doit être réglé le plus vite possible, car il ne reste encore que quatre jours, pour ne pas attendre l’année prochaine et que le même problème risque de se poser. Il est clair que si on a de la volonté à résoudre ce problème, on pourra.
Car, à peu près le même problème s’est posé en Côte d’Ivoire, le PrésidentAlassane Ouatara a pu le régler, pour 400 personnes. Pourquoi Mohamed O. Abdel Aziz, Président de la République Islamique de Mauritanie qui est déjà au courant du problème, n’en fait pas autant à son à son niveau ?
DDD
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