Lettre ouverte A monsieur le Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz |
Objet : cri de détresse Monsieur le Président, Après des cris de détresse lancés à l’endroit des vos prédécesseurs et qui sont restés sans espoir, nous voilà à nouveau criant notre détresse à cause des douleurs…Car nos cris n’avaient pas attiré l’attention des Présidents qui vous ont précédé ni de leurs gouvernements.Il nous est un honneur d’adresser à votre excellence la présente plainte présentant la situation lamentable de plus de 400 employés non permanents de la Société Mauritanienne d’Electricité. Après d’innombrables rencontres marquées par la transparence et la compréhension mutuelle entre les membres du groupe, il a été décidé de la publication de cet appel par des comités de consultations dans tous les organes de la Société au niveau de la capitale Nouakchott où vit ce groupe de citoyens dans des conditions lamentables : exploitation extrême, salaire les plus bas et impossibilité d’accéder aux plus simples assurances sanitaires et sociales… En plus de cela, une absence d’un cadre juridique qui clarifie la situation de ces personnes en détresses. Ce que notre pays vit en termes de contraintes économiquement sociales a eu effectivement des répercussions sociales et économiques sur la vie du citoyen modeste. Les faibles et les pauvres ont commencé à recevoir leurs droits dont ils avaient été privés des dizaines d’années durant. Au nom de ce groupe de travailleurs temporaires, nous fondons tous nos espoirs sur vous, Excellence monsieur le Président afin qui vous interveniez en toute urgence pour solutionner ce problème que n’ignore ni celui qui est proche ou lointain, ni les autorités précédentes ni les administrations dont dépend la Société. Nous attirons votre attention, monsieur le Président sur le fait que dans la Société se trouve un groupe qui s’emploie à bloquer la résolution de notre problème par tous les moyens. Car le cas échéant il sera mis fin à des centaines des milliers ; voire des millions qui entraient dans leurs poches mensuellement sous forme de salaires de travailleurs temporaires fictifs. Ils ont trouvé comme astuce de faire peur aux administrations en prétendant que le nombre de travailleurs temporaires a atteint plus 900, histoire de leur faire croire que le problème est insoluble ! Or ces employés sont environ 400 ou moins. Ce groupe de travailluers temporares, mo,sieur le Présidnt est lésé. Elle est exploitée car c’est elle qui sillonne les rues sous les chaleusr étouffantes et le soleil ardnet sans compter les dangesr auxquels sont cponfrontés les techniciens sans protections aucune ni mesure de sécurité. A plusieurs reprises des employés sont tombés fatalement des poteaux électriques. Des blessés et un mort ont été déplorés. Beaucoup d’autres restent assis à longue de journées supportant les caprices de clients et leurs agressions quotidiennes. Malgré tout, ils s’emploient à satisfaire ces clients et à régler leurs problèmes. Tout cela pour permettre à la société d’assurer ses entrées et revenus sans aucune contrepartie. Pas d’indemnité de transport en dehors de ce salaire infime qui varie entre 21 et 30 mille ouguiyas. Alors même que ces temporaires sont des chefs de familles uqi comptent sur eux pour tout. Et nous savons tous les exigences de la vie de maintenant. De même que cette frange de travailleurs est devenue la victime des administrations qui les héritent les unes des autres. Ils s’est trouvé que des employés ont été recrutés à l’insu de ce groupe. Et ce sur la base du népotisme et du clientélisme. Parmi ces personnes recrutées des fils et filles de personnes très influentes dans la société. En plus de cela d’autres groupes travaillent sans la moindre contrepartie alors qu’ils ont des documents les liant à la société. Monsieur le Président, Il ne saurait être acceptable que nous restions dans cette situation jusqu’à l’infini. Tout comme il est impossible que nous ayons perdu notre temps et nos efforts pour un travail pour lequel nous ne trouvons aucune contrepartie ; et qui ne satisfait ni à nos besoins personnels ni à ceux de nos familles. Et là nous tirons sur la sonnette d’alarme car nous sommes menacés en tant que groupe composé de diplômés et de cadres expérimentés. En conclusion, nous sollicitons de votre bienveillance, monsieur le Président, des instructions pour la résolution de notre problème. Auprès des services concernés et afin qu’ils prennent leurs responsabilités. Et dans l’attente, nous nous tenons à votre disposition, Monsieur le Président, pour plus de clarifications et vous assurons notre disponibilité à venir vous exposer les faits relatifs à notre situation. Veuillez agréer, monsieur le Président, l’expression de nos sincères salutations. Fait à Nouakchott, le 03 avril 2011 Les Travailleurs non Permanents de la SOMELEC
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Lundi, 04 Avril 2011 18:36 |