| Conférence de presse de l’IRA : Les personnalités qui dénient l’esclavagisme sont en déphasage avec la réalité |
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C’est ainsi que le Président de l’IRA s’en est pris aux ministres de la justice et de l’intérieur mauritanien pour leur rappeler que « leurs anciens maitres et maitresses sont aux prise s avec la justice du fait de « pratiques esclavagistes ». Il a par ailleurs martelé que le premier de « criminels esclavagistes qui devrait se retrouver sous les verrous c’est Viyah Ould Mayouf , ex officier de l’armée mauritanienne dont s’est plainte une mineure pour viol et esclavagisme ». Biraml Ould Abeid a dénoncé le fait que des autorités aient voulu faire pression sur les medias afin qu’ils ne répercutent pas l’information relative à « une plainte déposée contre Yedali Ould Vejih pour esclavagisme. » Selon lui, il s’agissait de ne pas « montrer à l’opinion que ce dernier est un harratine », ce qui aurait rendu caduque la possibilité de faire passer Birame et ses amis comme « raciste anti maures ». Aux côtés de Biram Ould Abeid mercredi Abdallahi Ould Cheikh Sidiya dit Deggahi, a abondé dans le sens d’un rappel de la pratique esclavagistes. Il a notamment rappelé qu’il est temps que la communauté maure en particulier se rende compte que la pratique esclavagiste au-delà des considérations religieuses est inhumaine. Pour sa pat, Saddave Ould Chekh El Hacen, Président de l’OG ESSED a soutenu que la question de l’esclavagisme doit être la priorité et le souci des communautés qui s’en rendent coupables. Celles-ci doivent être à l’avant-garde de la lutte. Biram Ould Abeid s’exprimait au cours d’une conférence de presse tenue mercredi à La Rencontre Citoyenne en présence d’un public de militants et de représentants d’Organisations de droits humains. Il y avait par ailleurs la presse nationale et internationale. Y compris la Radio et l télévision de Mauritanie. Reste à savoir si ces medias officiels répercuteront les contenus de cette conférence de presse très corsée contre certaines personnalités de l’Etat avec à leur tête le Président mauritanien Ould Abdel Aziz. Il y a quelqu es semaines Biram Ould Abeid et plusieurs autres défenseurs des droits de l’homme avaient observé des grève de la faim pour protester contre le refus des autorités de traiter sde s cas d’esclavagisme selon la loi contre cette pratique qui a été votée en 2007.
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| Mercredi, 06 Avril 2011 13:24 |
Biram Ould Dah Ould Abeid a au cours d’une conférence de presse de l’IRA estimé que les personnalités harratines qui se trouvent dans de hautes sphères de l’Etat « doivent prendre conscience que le déni de l’esclavage dans le pays n’est plus possible et qu’ils doivent se rendre compte qu’ils sont sur une position anachronique car des personnes se trouvent désormais en prison sous le chef d’accusation de pratiques esclavagistes ».