A l’instar où le monde entier est confronté à une crise financière internationale qui a mobilisé et apeuré toute l’humanité, il semble très opportun voire même prépondérant de s’interroger sur les conditions des individus qui sont installés dans ce marché. Ils sont là prés de deux décennies, sous l’attente des promesses des autorités qui ne sont jusqu’ici tenues. Le marché est occupé à l’intérieur par des vendeuses de poissons et des légumes, et à l’extérieur des commerçants de poulaillers, sans oublier les artisans de fourneaux et de marmites qui passent tout leur temps à produire des vacarmes. Mais, si les travailleurs de ce lugubre lieu se sont habitués à la situation, il n’est pas rare d’apercevoir des piétons mêmes les plus hâtifs se boucher le nez au passage. Ce qui fait que ce marché n’est visité que par les moins nantis pour ne pas dire pauvres. C’est de la même manière que les individus issus de la classe moyenne côtoient les grands marchés de la ville. C’est une évidence qui reflète la réalité sociale.
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