Sous l’effet retentissant de la conférence de presse organisée, lundi 16 Mai 2011 par IRA- Mauritanie, le pouvoir de Mohamed Ould Abdel Aziz s’est engagé dans la poursuite absurde de certains groupes de jeunes sympathisants du mouvement par l’entremise de quelques délateurs parmi ses courtisans avides des reliefs de l’Etat et des groupes esclavagistes.
Ainsi après une semaine d’intempestive poursuite des jeunes par la police politique, au cours de laquelle le pouvoir informé par ses domestiques du Ministère de l’Intérieur s’est convaincu de l’évidence de la réédition du scénario du 13 décembre, les esclavagistes ont fini par intimer l’ordre à leurs mercenaires de retirer leurs plaintes et mettre fin à cette rocambolesque affaire.
Tout en dénonçant et condamnant l’usage des méthodes non civilisées comme moyen de traitement des divergences avec les autres, IRA- Mauritanie saisit cette occasion pour nier son implication dans tout soutien à un quelconque discours que ce soit de nature à prôner la violence et affirme qu’elle :
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attire l’attention de l’opinion générale nationale et internationale sur la politique aux relents d’humiliation exercée à l’encontre de la composante Hratin ; ceci se traduit par l’instrumentalisation tous azimuts d’opportunistes agissant au nom d’organisations suscitées par le pouvoir qui leur accorde l’autorisation d’accès aux lieux de cultes et établissements scolaires pour y mener une insidieuse campagne de vilipende destinée à entamer la crédibilité du mouvement abolitionniste ;
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proteste contre la politique d’un poids deux mesures suivie par l’Etat mauritanien et laquelle garantit à ses aboyeurs la reconnaissance d’organisations « non » gouvernementales à l’heure où Biram Dah ABEID et ses amis se voit opposer le refus catégorique d’un tel droit, pourtant, garanti par la constitution nationale ;
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rappelle qu’il est impossible de pouvoir dissimiler la vérité. L’esclavage étant un fait, il existe en Mauritanie dans toutes ses manifestations et dans toutes ses formes. C’est hélas l’Etat qui en protège les auteurs ; sinon comment peut-on expliquer la détention encore, aujourd’hui, de Mohamed Ould Hassine qui attend son procès du fait des pratiques esclavagistes exercés sur Saïd et son frère Yarg ? Pourquoi Moulimnine Mint Bacarval tout comme Mint Abdenoune, Fatimetou Mint Cheïkh Sidi et Mint Hamed ont-elles toutes été arrêtées et jugées? Puis pour quelle raison, cédant à la panique, les esclavagistes ont été contraints à se débarrasser manu militari de leurs « esclaves » ;
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interroge le chef des domestiques et ses disciples sur leur position par rapport à la sanction infligée par le segment beydhane aux domestiques Hratin à la suite de la révélation par IRA d’une série de cas avérés d’esclavages à Nouakchott. Que pense-t-il du modèle de voile dit « Kej Biram » initié et lancé par les commerçantes beydhane et qui constitue, n’en déplaise à nos détracteurs, un témoignage sûr et sans équivoque aussi bien de racisme et de xénophobie ;
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loue les efforts considérables déployés par le groupe des notables hratin dont l’œuvre aura permis aux fauteurs d’apprécier à leurs justes valeurs les conséquences malencontreuses pouvant résulter de l’exécution éventuelle de l’agenda pernicieux prévue par le système esclavagiste on ne peu plus préjudiciable à leurs congénères.
Nouakchott, le 30 Mai 2011
IRA- Mauritanie
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Lundi, 30 Mai 2011 10:59 |