On pose La question à l’éveille du résultat du second tour de présidentielle  Française plus qu’avant, en effet Sarko était le leader européen le plus favorable pour la guerre du  sahel en misant sur le régime d’aziz avant et le plus perdant de la guerre  d’Azizi contre le soit disant le terrorisme du sahel ,aujourd’hui la grande partie du sahel est contrôlé par l’aqmi et ses alliés de touareg ou le group d’ansar Dine ce qu’on lit sur l’AFP le 05.05.2012 , "Aujourd'hui, c'est Al-Qaïda au maghreb islamique (Aqmi) qui occupe une position dominante dans les trois régions du nord du Mali, grâce à son alliance avec le groupe islamiste Ansar Dine, et avec l'arrivée dans ses rangs de combattants tunisiens, libyens et marocains", a déclaré à l'AFP une source sécuritaire mauritanienne,ce qu’on lit sur le site de fr.alakhbar.info.

A mon sens ,la défaite flagrante d’Aziz à faire reculer l’activités terrorismes dans la Zone du sahel  va régner le doute sur son capacité et son engagement dans ce guerre  qui est en réalité le moins gagnant et le moins concerné après la France et l’Algérie et bien sur le Mali ,la logique des choses nous dit qu’il est grand temps que la France revoit sa politique dans la région subsaharienne et le mot clé sera le régime d’Aziz ,ce en tout cas ce qu’il estime  beaucoup des analystes et experts .
Monsieur Sarkozy est le dernier allié fort du régime de Nouakchott après notamment l’ancien dictateur Lybien Mouammar Kadhafi et l’ivoirien Gbagbo ,la fin du Sarkozysme étrangle davantage le régime d’aziz faute d’accès aux institutions européens et les bailleurs de fonds européens par la voie  de la guerre contre le terrorisme en jouant le rôle de ‘’ la gendarmerie du sahel ‘’  procuré par l’Europe et diriger par l’unité de Fançafrique de quai d’Orsay ,il est clair que le régime d’aziz vie un isolement subrégional sans précédent que ce soit de ces voisins africains (le Maroc ,le Mali ‘’avec ses deux état’’ le Sénégal ) ou de ses allié dans les pays de printemps  arabes  .

Le front interne d’Aziz n’est pas meilleur, la soit distante coalition des parties de majorité vie une migration vers la coordination de l’opposition démocratique COD ,l’exemple d’adel est le dernier à cela on peut compter d’autres éléments que je cite brièvement :
-L’unité au moins jusqu’à présent des forces constituantes de la COD à tel point qu’il nous rappelle de la  FNDD lors de son coup d’état du 06 aout 2008.
 -La grande déception de l’intervention auprès du CSA pendant la vague de la sècheresse qui frappe le pays actuellement.
-le recule observé au secteur de la justice marqué par les manipulations du président de la république  répétées et je cite l’affaire de Molaye el arby l’ancien directeur de SONEMEX et Mohamed lemine OULD DADE actuellement en détention arbitraire .
-le maigre résultat de l’ensemble des slogans de la campagne présidentielle d’Aizi telles la guerre contre la gabegie, président des pauvres  ect .
-La libération des audiovisuels qui était un scandale sur toute les échelles (des autorisations pour les proches et membres de la famille du président  et les professionnels restent privés de ces  fameuses autorisations ce qui a obligé certains à diffuser depuis l’étranger c’est le cas de Chiguitti TV et EL morabitoun TV).
   -les élections législatives tardées déjà de plus de 7 mois  et que son organisation reportée par le président à une date à préciser et pour une durée indéterminée ! Une décision qualifiée d’une violation de la constitution de république islamique de Mauritanie selon plusieurs juristes  et la France a appelé il y a quelques jours à organiser ces élections dans le meilleur délai.

-Le départ d’Aziz fait presque l’unanimité d’une majorité écrasante de la classe politique mauritanienne de toutes les bornes et sensibilités idéologiques et fait l’objet d’un consensus rare dans la vie politique de notre pays.

Sarkozy qui a joué le rôle d’un premier plan de maintien du Aziz au pouvoir sort de la scène politique avec une mauvaise réputation et le président mauritanien doit s’inquiéter pour son avenir au pouvoir   et il est légitime de parler du déclenche du compteur qui dénombre ces jours au pouvoir .
Par : OULD BEMBAYE Idoumou