Ces derniers temps, le citoyen fait face à une crise de taxi après l’interdiction aux étrangers de conduire le taxi à Nouakchott. L’idée peut ne pas être mauvaise si une mesure d’accompagnement était au rendez-vous.

Du coup, il est plus facile pour un client de se déplacer entre Riad etTevragh Zeina que celui qui quitte socogim PS ou Basra vers la même destination. En effet, les lignes communément appelés « tout droit » existent entre Riad-Polyclinique – Carrefour Cité Smar.

Cependant Il n’existe pas pour les localités de Basra, EL mina ou Socogim de garages ou de lignes « tout droit » pour les clients venants de ces localités.

Ainsi les taxis ville conduits par les nationaux se frottent les mains car les clients se bousculent après le départ de la plupart des étrangers. Ainsi, il n’est pas rare de voir un taxi prendre une personne quittant Sebkha pour se rendre à Tevragh Zeina au tarif de 400 UM mais ne se gêne pas de prendre avec le même client 4 autres clients et même plus qui ne partent pas forcément vers une même destination.

Devant cette situation aucune structure Publique sécuritaire n’est faite pour défendre le client : c’est à prendre ou à laisser. C’est la loi du transporteur qui règne. Une autorité de Régulation est là , doublée de plusieurs fédérations de transport qui ne sont bons qu’à collecter des recettes journalières ou mensuelles mais aucun service rendu au pauvre client ! 

Aucune structure n’est là pour le défendre aucune et personne n’en parle ! je dis biens personne ! Les taxis fixent les tarifs qu’ils veulent et prennent les destinations de leur choix ! c’est un laisser aller total ! Il est temps que les clients s’organisent en syndicat de consommateurs pour défendre leurs droits !!!

Quand à l’autorité de régulation du transport, je ne sais ce qu’elle fait mais elle devrait entre autre :

- Fixer le tarif du transport entre les différents Mouqataas

- Interdire aux taxis sous peine de contrevenions, de prendre plus d’un client pour une course

- Ouvrir des lignes « tout droit » à tarif réduit pour les taxis qui veulent faire un transport en commun.

Ceux qui n’ont pas de véhiculent souffrent à Nouakchott pendant que les chauffeurs de taxis font de bonnes affaires sur le dos du pauvre citoyen sans aucun respect pour ce dernier !

Abou Lamine Dieng
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source:Garbarimba via:http://www.cridem.org