Les responsables de l’enseignement supérieur sont astreints à préserver l’essence des Universités, ... |
...des facultés et des établissements du supérieur de toute dérive éventuelle. Nous avons constaté la semaine dernière une activité exceptionnelle organisée au niveau de la Faculté des Sciences Juridiques et Economiques de l’Université de Nouakchott, elle portait, pendant deux jours, sur l’accès à la justice en Mauritanie. Cette thématique a permis de ressusciter cette faculté qui vit actuellement un moment difficile de son histoire. Pendant ces deux jours la vedette de ce séminaire est incontestablement le célèbre bâtonnier Ould Bouhoubeiny et opposant farouche de la politique suivie par l’Etat en matière de réforme de la justice depuis l’avènement du régime du Président Mohamed Ould Abdel Aziz. Lors de l’ouverture de cet atelier le brillant docteur en Mathématiques et Doyen intérimaire de la Faculté des Sciences Juridiques et Economiques de l’Université de Nouakchott a mis l’accent sur l’importance de ces journées en précisant la place de l’accès à la justice dans l’Etat de droit et le rôle que peut jouer les enseignants universitaires et les praticiens de droit tels que les avocats les huissiers, les greffiers les experts judiciaires……… Cette allocution a été suivie par des interventions thématiques des chefs des départements, enseignants de la Faculté de droit et avocats. Par ailleurs, Cet événement a permis de rapprocher les avocats et les enseignants universitaires par cette initiative organisée, mutuellement, par les deux institutions : la faculté de droit et l’ordre national des avocats. Mais, hélas, nous avons constatés que l’animation de cet atelier était du domaine réservé de nos frères arabisants et aussi les participants étaient tous parmi nos chers frères maures. Alors qui dit Université doit au moins cogiter que l’université est par essence un espace où toutes les cultures, les origines, les couleurs et les pensées se hybrident et s’entrecroisent. Par conséquent nous sollicitons de responsables de l’enseignement supérieur (Doyens des facultés, Présidents des universités et surtout le Ministre de l’Enseignement Supérieur d’ d’être, dorénavant, vigilants et cerner les conditions dans lesquelles ces genre de manifestations s’organisent. L’espace universitaire est le berceau de notre culture commune, il ne doit en aucun cas être réservé à une couche une langue et surtout des novices doyens enseignants qui profitent de l’exode des certains enseignants appelés par le service de l’Etat ou consignés dans les couloirs des oubliettes des raisons d’Etat. Afin de restaurer l ‘esprit de l’Université dans lequel nous étions formés jadis, je lance un appel aux enseignants de droit tels que : Lebatt, Guig, Dahi, moctar Fall, Aly Fall, M’backé, Jules, Diabira, Yessa, N’Gaidé, Bah, Djibril et tous les autres qui ont disparus des universités de sauver notre université qui s’écroule jour après jour. Ces imminents juristes ils ne sont pas impliqués dans la gestion de notre pauvre faculté. Ancien étudiant de la FSJE/UN
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Samedi, 11 Janvier 2014 13:43 |