La journée du 22 février a été historique pour les Ukrainiens. Ce jour là et après des semaines de protestation, et de manifestation place Maidan, le régime de gangsters qui avaient pris en otage le pays, s'est effondré comme un château de carte.

Viktor Ianoukovitch a été destitué par le Parlement, qui a fixé au 25 mai prochain l'élection présidentielle. Le président a abandonné précipitamment son palais surréaliste de la banlieue de Kiev et s’est d’abord réfugié dans l'est du pays, à majorité russophone, puis a tenté d'embarquer par un avion à destination de ses tuteurs russes, avant d’être stoppé par les douanes. En quelques heures ce week-end, ce pays qui est au bord de la banqueroute, voire menacé de partition a basculé du côté de l’opposition à la faveur du ralliement de plusieurs dizaines de députés du parti au pouvoir. Immédiatement le gouvernement suisse a publié vendredi une ordonnance gelant des avoirs de vingt responsables ukrainiens, en majorité des ministres déchus du précédent gouvernement ainsi que ceux du président déchu Viktor Ianoukovitch et de son fils Alexandre Ianoukovitch, dont la fortune est estimée à plus de 500 millions de dollars et qui possède à Genève la société de négoce Mako Trading, spécialisée dans la vente du charbon ukrainien. En parallèle, une enquête pénale a été lancée à l'encontre de Viktor Ianoukovitch et de son fils Alexandre pour "blanchiment".Cette seconde révolution ukrainienne montre que les peuples arrivent toujours à se libérer du joug des potentats qui prennent leur pays en otage.  Ici en Mauritanie, le pays est mis en coupe réglée par un clan qui gravite autours de Mohamed Ould Abdel Aziz qui, grâce à son fameux BASEP tient le pays d’une main de fer. Les Mines, la pêche, l’Agriculture, les équipements, les infrastructures etc aucun secteur économique n’échappe à la voracité de ce véritable gang aux méthodes mafieuses. A cause de ce bataillon, le plus choyé de l’armée nationale, la volonté populaire est complètement annihilée et la souveraineté est prise en otage. Mais le jour ou la coupe sera pleine, comme cela s’est passé en Ukraine, le peuple mauritanien arrivera lui aussi à se libérer du joug de ce Basep. Dahmed Ould Oumar

Source : Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. via cridem