J’ai lu récemment un article intitulé « l’unité nationale est –elle possible en Mauritanie » dans un site internet. A mon humble avis, je pense que oui c’est possible, mais il faudrait que les Mauritaniennes et mauritaniens de toutes les composantes (Peulhs, soninkes, Hratins, Maures et bamanas) fassent ce qu’on appelle la conversion des mentalités :
c'est-à-dire basculer de la conscience tribale et de caste vers une conscience nationale et qu’ils veuillent construire ensemble une nation. Il faudrait que nous comprenions qu’une nation est une communauté humaine ayant pour conscience d’être unie par une identité historique, culturelle, linguistique ou religieuse. La politique d’épuration ethnique et l’arabisation, longtemps mise en œuvre par les autorités de la Mauritanie est une manière de dire que la langue est un obstacle à l’édification d’une nation. Certes, la langue est un critère nécessaire pour la construction d’une nation mais ne constitue en aucun cas un obstacle. Regardons les pays comme le Maroc, l’Algérie et la Tunisie partagent les mêmes langues mais ne forment pas une nation. Mais en revanche, la diversité de la langue en Mauritanie n’est pas en soi, un obstacle à l’édification d’une nation, la Suisse, une très grande nation par exemple est un pays où cohabitent des personnes parlant des langues différentes (Allemand, Italien et Français). Cela m’amène à dire qu’il y a quelque chose qui nous permette de dépasser l’obstacle de la langue, qui n’est autre que la volonté de partager un destin économique, politique et social communs. Nous devons ensemble trouver une méthode commune qui nous permettra de donner une solution aux problèmes de la cohabitions que sont : -L’esclavage -Les langues nationales - Les tueries des militaires noirs dans les casernes militaires en 1990/1991, La situation les déportés et les terres de la vallée du fleuve. Le manque de volontés des autorités Mauritaniennes pour le règlement de ces différents problèmes ajouté au phénomène de complexe ethnique qui consiste pour chaque ethnie de se croit supérieure aux autres constituent un vrai obstacle à l’édification d'une nation, car la possibilité d'une unité nationale nécessite une exceptionnelle volonté politique en passant inévitablement par une véritable implication et la mobilisation la plus large possible de toutes les composantes ethniques de notre pays. Nous devons donc cesser de croire que chaque composante est une source de menace pour le prestige des autres, pour nous unir et concentrer nos efforts en vue de mettre fin au mal, qui ne cesse chaque jour, d'accabler le pays et de bâtir ensemble une unité nationale au sein de laquelle les termes : oo baleejo, oo bodeejo, oo pullo, oo hardane, oo sarkulle seront bannis du vocabulaire des citoyens. Une unité nationale qui ferait que chaque Mauritanien et Mauritanienne se sente Chez lui partout en Mauritanie. Une unité nationale qui n'aurait aucune frontière ethnique à l’intérieure du pays. Abou SARR
Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
|